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 (ozzie) now if you never shoot, you'll never know

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Romy Wilson

Romy Wilson

welcome to hill head ☽ member
∴ POSTS ENVOYES : 160
∴ PSEUDO : be kind. always.
∴ FACE : suki waterhouse.
∴ MULTICOMPTES : le saint-clair.
∴ CREDITS : maimihina (avatar) ; sial (code signature) ; Pando (icons signature)
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∴ AGE : la vingtaine dépassée. la trentaine qui s’approche à grands pas. l’angoisse de souffler ces bougies supplémentaires. l’incertitude de cet avenir qui se profile. vingt sept ans aujourd’hui qu’elle est née à l’hôpital de hill head. elle est une fille du pays.
∴ STATUT CIVIL : resque en couple, pas très loin de l’être mais en même temps pas vraiment. c’est flou dans sa tête. mais elle ne cherche pas à répondre aux questions trop sérieuses.
∴ OCCUPATION : elle travaille de chez elle, romy. elle est graphiste à son compte, elle bosse sur son ordinateur la journée et le soir, elle bascule chez les kelev. trésorière depuis un an pour le circuit, elle gère les comptes. lourde responsabilités que de remplir le livre des dettes.
∴ SUJETS EN COURS :
arthur 2015 / ozzie


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MessageSujet: (ozzie) now if you never shoot, you'll never know   (ozzie) now if you never shoot, you'll never know EmptyJeu 7 Fév - 20:43


Now if you never shoot, you'll never know
@Ozzie Fitz & Romy Wilson


cigarette entre les lèvres. distraction, poison, meilleur allié. pseudonymes changeant selon l’humeur. odeur qui se propage entre les quatre murs. plus ou moins bureau. rien d’officiel. rien de bien grand. une pièce digne d’un vieux placard à balai. ne pas attirer l’attention. ne pas donner envie à quiconque de s’y aventurer. porte grisâtre, poignée à moitié défoncée. bien loin des regards. au sous sol. le circuit comme couverture. l’effervescence des courses comme bande son pendant l’ouverture des coffres forts. planque parfaite. le couloir interminable pour y accéder en décourage plus d’un. elle est tranquille romy. enfin presque. indépendance voulue, pas toujours respectée. les gorilles de saul qui viennent jeter un oeil à ses petites mains. parfois pendant des heures. les regards fixes sur chacun des mouvements de la blonde. s’assurer que rien ne manque. s’assurer que chaque billet finit dans les poches des kelev. encore beaucoup à prouver. alors elle s’attelle. les grands cahiers sortis. calculatrice en évidence. le crayon immobile. que de l’apparence. il est tôt. la matinée vient tout juste de commencer. l’esprit de la blonde ailleurs que dans la compta. ses yeux sur son portable. six messages non lus. trois appels manqués. cash. cash. cash. lui. forcément. conversation de la veille pas finie. esquive effectuée de la meilleure façon. baisers langoureux, caresses enjouées. parade physique face à ce blocage mental. romy, elle sait y faire dans ce domaine. et cash, il est tombé dedans. heureusement. mais aujourd’hui, la question résonne. trop fort, trop sérieux, trop engageant. viens samedi, je veux te présenter ma fille. s’il te plait. envie de fuir dans l’autre direction. envie de tout plaquer. il la pousse à avancer mais romy, elle veut juste reculer. peur de l’engagement. peur de s’abandonner. peur de s’oublier à cause d’une relation. elle divague, romy. elle s’imagine débarquer chez son pseudo copain le samedi. faire face à cette réalité qu’elle redoute. l’officiel. franchir le pas. ne plus se contenter de faire semblant, de se voir, de se donner dans l’ombre. arrêter de se voiler la face. jouer à la belle-mère c’est pas son truc. elle ne saura pas comment réagir face à une gosse. pas maternelle pour un sou. aucun modèle à répliquer. dix ans qu’elle n’a pas adressé un mot à sa mère. gros bordel. alors elle fume. avec élégance. ses doigts fins qui amènent la cigarette vers son visage. lèvres rouges. signature de la blonde. caractéristique qui lui est propre. la porte qui s’ouvre. grosses pattes de gorille visibles. un vent froid qui s’invite dans la pièce. romy lève les yeux. pas besoin de poser de questions. pas besoin de demander quoi que ce soit. elle sait. l’enveloppe est prête et remplie. cinq mille livres. billets comptés plusieurs fois. vérification nécessaire. l’erreur est impardonnable. surtout quand il s’agit d’une demande express de saul. contrat confidentiel. encore un. habituel. grognement du barbu. il s’impatiente. pas un mot, pas un bonjour. juste du muscle. un fin sourire sur le visage de la blonde. juste pour lui tirer une expression, n’importe quoi. mais rien. aucun retour. cet air meurtrier qui pourrait donner envie à un gamin de se suicider dans la seconde. mais à force de trainer sur le circuit, romy elle a compris qu’elle ne devait pas en avoir peur. du moins pas quand elle n’a rien à se reprocher. alors elle tend l’enveloppe. sûre d’elle. impossible qu’elle montre une quelconque hésitation. c’est à ce moment-là que les problèmes pourraient commencer. d’une voix rauque, il l’agresse pour lui demander si le compte y est. alors elle répond un oui franc et sec. elle n’aime pas qu’on la prenne pour une amatrice. il repart. aussi brusquement qu’il est arrivé. marche lourde, peu gracieuse. enveloppe glissée à l’intérieur de sa veste. cachée, inexistante. porte restée grande ouverte. oubliée par le molosse. romy, exposée au monde extérieur. insupportable. besoin de retrouver son cocon. alors elle se lève, pas d’autre choix. talons qui claquent contre le sol. soupir retenu. fesses pas encore revenues dans son fauteuil, elle entend la porte se rouvrir. elle s’agace, romy. d’être interrompue, d’être épiée, d’être dérangée. « j’ai dit que le compte y était. » qu’elle siffle avant de se retourner. voix sèche. la vipère se réveille. prête à attaquer le molosse et à jouer avec lui. elle gagnera. pour sûr. chevelure blonde dans le vent. corps qui se retourne. pas de gorille en face. pas de raison d’avoir sifflé. mauvais destinataire. ozzie. l’un des boss. elle devrait regretter son ton. elle devrait s’excuser. mais elle ne le fera pas. elle se contente de s’asseoir sur le rebord de son bureau. comme si les rôles étaient égaux. comme si la chaine alimentaire n’existait pas. « saul est dans son bureau. pas ici. » qu’elle lui annonce avec amusement. romy suppose qu’il le cherche. supposition hâtive. bien trop rapide. raccourci trop rapide. elle laisse sous entendre que la seule présence d’ozzie au circuit est de trainer aux côtés de saul. suiveur. demi-patron. elle joue, elle joue et elle ne compte pas s’arrêter. romy, elle n’a rien à se reprocher. il peut fouiller. elle est blanche comme neige. saul commence enfin à le comprendre. au tour d'ozzie.
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