AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FERMETURE DU FORUM.
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 

 ! ultraviolence (maks)

Aller en bas 

Jean Costigan

Jean Costigan

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 68
∴ PSEUDO : shotgun, marion.
∴ FACE : adria arjona.
∴ MULTICOMPTES : arthur (hunnam), camilla (portman), leo (nekfeu)
∴ CREDITS : ©canard. (ava), ©tumblr (gif) and ©mars (sign)
! ultraviolence (maks) 8f1fe24fb2d2efc722b9d6d2ce25a592
∴ AGE : vingt-huit années de chaos. le macadam brûlant sous les roues de sa moto.
∴ STATUT CIVIL : l'esprit volage, les mains baladeuses et les regards suaves. elle a pas de sentiments à donner, pas de besoin d'aimer.
∴ OCCUPATION : mécanicienne dans l'garage du frangin. douée de ses mains, elle te bricole un truc pour pas trop cher. bikers à temps partiel, ça coule dans ses veines.
∴ ADRESSE : solent road. un studio qui paye pas de mine mais qui lui convient parfaitement.
∴ ABOUT YOU : M O O D B O A D -- soon.
! ultraviolence (maks) 922e48b7a3ff329af0eb6ca7f06c3eedA L O N E / maybe i was destined to forever fall in love with people i couldn’t have. maybe there’s a whole assortment of impossible people waiting for me to find them. waiting to make me feel the same impossibility over and over again.
----------
➹ ➹ family, bikers, passion, cry, fire and ice, red lip's, leather, lithium, disaster, ultraviolance, macadam, gun, diamonds, money.
∴ SUJETS EN COURS : maks(2)

! ultraviolence (maks) Empty
MessageSujet: ! ultraviolence (maks)   ! ultraviolence (maks) EmptyDim 3 Mar - 18:11



--------------------------------

maks & jean

i feel like i'm drowning, i'm drowning
you're holding me down and
holding me down.
(@two feet)

L'endroit lui est familier, elle ne le connait que trop pour y avoir déposer des millions de fois sa carcasse fumeuse. La peinture sur les murs du couloir menant à la porte, est fissurée. Jean y dépose ses doigts manucurés de rouge et les fait glisser. Lentement. Comme sa démarche, assurée et voluptueuse. La moto est garée près de l'entrée de l'immeuble et c'est d'une main ferme qu'elle tient son casque noir. Ses bottins claquent dans l'atmosphère presque lugubre du lieu et avant même de rejoindre les quelques centimètres qui la sépare de la porte d'entrée, Jean sort son tube de rouge à lèvre et y dépose un couche soigneusement. La veste en cuir qu'elle replace doucement recouvrant à peine les courbes qu'elle met en avant. Y a l'odeur de la cigarette qui suit son sillage, mélangée au monoïe qu'elle applique avec soin chaque matin dans son cou. La mexicaine s'apprête à frapper avant de tiquer. Un froncement de sourcils et ses doigts rejoignent la poignet sans plus attendre. Le clic qui se fait entendre. Elle n'est même pas fermée. Ses lippes s'étirent en un sourire en coin ravageur et l'instant d'après, elle mettait les pieds dans l'appartement de Maks. Sans attendre la moindre invitation. Le culot à l'état pur. Qu'importe. Jean se fiche pas mal des besoins et des envies de chacun. Egoïste. Un brin. Parfois. Quand ça la chante. Avec qui ça la chante surtout. Le casque qu'elle dépose sur le canapé usé et l'eau qu'elle entend chanter. Derrière la porte de la salle de bain. Jean examine la pièce, se permet de toucher les objets entreposés et ne manque pas de déposer la bouteille de bourbon fraichement acheté. Elle tombe le cuir assez rapidement, laissant place à son tee-shirt immaculé de blanc. Les cheveux en bataille, l'air féline à souhait, elle ne manque pas de remarquer le bordel ambulant qui se joue devant ses yeux. Il n'est pas un as du rangement.

La vapeur qui s'échappe de la porte de la salle de bain à moitié fermée, Jean hésite puis hausse les épaules. Elle le fera. Elle le fait. Dans un silence de plomb et sur la pointe des pieds, la succube se fait une place dans l'encadrement, passe son petit corps. Elle l'entend à peine, le son de sa voix monotone mais croirait presque entendre un bout de mélodie. Une vieille mélodie dans une langue qu'elle ne connait pas. Ça l'a fait presque sourire de se dire qu'il s'octroie un bout de chansonnette près de la savonnette. Jean voit à peine sa silhouette derrière la large vitre fumée de la douche mais sans attendre plus longtemps, de sa main gauche, elle allume l'eau chaude. Tourne la vanne à fond. Une seconde. Puis deux. C'est long. Elle s'impatiente, tourne son regard vers lui. Il ne l'a pas encore vu, de dos probablement. Trois secondes. Et c'est à la quatrième qu'elle entend le cri strident près de pommeau de douche. Le robinet qu'elle referme aussitôt, parce qu'il s'est déjà retourné et a bien vu que la solitude ne faisait plus partit de l'équation. Elle rit Jean. A s'en bouffer les poumons. Tu d'vrais pas laisser ta porte ouverte. Pas sa faute après tout, si elle avait pu se faufiler aussi facilement dans son appartement. La tête de Maks qui fait une apparition éclaire, adieu la vitre fumée, elle peut enfin le contempler. On sait jamais qui peut entrer. Les bras qu'elle croise sous la poitrine et les regards aguicheurs qui commencent. C'est toujours comme ça entre eux. Voluptueux. Pas d'amour, pas de sentiments, juste l'ivresse des caresses. Elle s'amuse. Se joue de ses charmes. Et il fait de même. Parce qu'il la connait finalement. Plus qu'elle ne veut bien se l'avouer. D'autant plus excitant quand on sait que son frère le tuerait probablement, s'il savait qu'il se tapait sa frangine. Un goût du risque, il n'en fallait pas plus pour plaire à la mexicaine. Ah d'ailleurs, en pensant à son frère. La brune n'est pas là que pour le plaisir de son voir sa tronche de camé. Non. Elle a une autre idée derrière la tête. Une requête. Une question. Une obligation peut être ? Qu'importe. Elle n'a pas besoin de la nommer. Juste de lui faire entendre raison.

Son cul qu'elle pose avec arrogance sur le meuble vasque de la salle de bain. A peine la place d'y mettre plus. Ses yeux charbonneux n'ont pas quitté les siens et elle ose enfin, du bout des lippes, lui demander, gentiment. T'as réfléchi à ce que mon frère t'as proposé la dernière fois ? De but en blanc. Jean ne sait pas faire dans la délicatesse. Les lippes qu'elle se mord. Sa réponse, elle la connait déjà. Maks ne prendrait pas ce risque, il tient trop à sa liberté et elle le sait. Mais son frère lui a demandé cette faveur et elle ne peut rien lui refuser. La brune ne s'avoue pas vaincu pour autant. Et à peine fut elle assise, que ses deux pieds retrouvent le sol carrelé. Les courbes arrondies qu'elle fait se déhancher avec tentation. Un pas, puis deux, avant que ses doigts ne trouvent la chaleur de son torse mouillé. Juste une pression sur sa peau et les yeux toujours ancrés dans les siens. Il aimerait une réponse positive de ta part. Il a vraiment besoin de toi. Ses traits qui s'étirent et un sourire amusé qu'elle lui offre. Les appels à la luxure dans son dos, Jean le sait, que le meilleur moyen de faire le faire succomber, c'est encore de lui promettre le septième ciel à ses côtés.
Revenir en haut Aller en bas
https://murphyslaw.forumsrpg.com/t572-beautiful-trauma-jean http://murphyslaw.forumactif.com/t687-bad-things-jean http://murphyslaw.forumactif.com/t688-jean-costigan#6446

Maks Ovcanič

Maks Ovcanič

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 154
∴ PSEUDO : vaas
∴ FACE : bernthal
∴ MULTICOMPTES : ledger (hardy) & shelby (labeouf)
∴ CREDITS : à venir
! ultraviolence (maks) AM1SOmV
∴ AGE : trente-neuf foutus balais, déjà bien abîmés -par les coups et sa vie d’camé-.
∴ STATUT CIVIL : au coin de leurs lèvres un goût de dévotion et sur leur peaux, les marques bleues de la passion. chaque nuit un corps à marquer, pourtant seul pour toutes les posséder.
∴ OCCUPATION : avant de détruire des coeurs autant que des corps, il n’était rien d’autre qu’un habile voleur d’or. les doigts scarifiés par les lames du bois et les articulations écrasées par cette foutue foi. il est charpentier, bâti les squelettes des baraques pour mieux les violer, connaître le moindre recoin de leur intimité -on n’change pas c’qui est inné-.
∴ ADRESSE : #31 solent road. quatre murs pour pénitence, le corps de zola pour pitance.
∴ SUJETS EN COURS : jean ∴ monroe (2) ∴ zola ∴ alma ∴ lara et isak ∴ damon ∴ myra

! ultraviolence (maks) Empty
MessageSujet: Re: ! ultraviolence (maks)   ! ultraviolence (maks) EmptyDim 3 Mar - 21:36

et c'est la délivrance. la poussière blanche dans les narines, l'ivresse dans la machine et cette putain d'jouissance. celle qui par la mélodie des glaires, commence puis s'étouffe tendrement, dans l'silence. il lui en reste au coin du nez, de la poudre et les ruines de sa journée. il porte sur lui l'odeur du chêne sublimé et celle du corps éreinté. entre l'parfum léger du bois humecté et le musc puissant du mâle imprégné, on sait pas bien si on veut s'y noyer ou plutôt éviter de s'étouffer. d'un revers de poignet et d'un grognement très peu dissimulé, il fait disparaître les preuves de sa culpabilité, termine de renifler les derniers grains d'ébriété. ses lèvres qui se déforment en une grimace animale et ses pupilles qui sursautent, cherchent la lumière dans son monde qui va mal. face à la baie vitrée, salie par la vie qui a défilé, il tourne ses paumes vers le ciel, observe les empreintes sur ses mains qui s'révèlent. devenue cuir aux articulations, sa peau est balafrée des squelettes de bois qu'il a soigneusement créés. les marques pathétiques d'une passion rangée au fond d'ses songes et d'sa mort qui lentement, le ronge. et dans la chaire travaillée, dans cette viande avariée, on saurait même plus les compter, les échardes qui y sont longées.

dans l'mutisme de l'appartement, finalement, chante l'eau contre ses os. la lueur capricieuse, au-dessus d'sa tête, y'a l'ampoule qui joue avec les ombres -encore une facture pas payée-, s'fout d'lui et d'son corps fait de défauts. un poing contre le carrelage vieillot et l'eau qui ruisselle, lui crame le dos. c'est dans une épaisse buée qu'il donne l'impression d'être absorbé dans ses pensées, un air slave sur ses lippes, en train de s'agiter. sauf qu'y'a rien. y'a rien dans son esprit malsain. que l'amer et le délétère, les soupirs d'un bonheur lointain. tout est derrière, t'en veux à la terre entière comme si ton coeur n'était que colère. t'as pas encore compris qu'tout va d'travers. incapable de tomber les paupières, il s'cramerait les rétines rien qu'à la chaleur de l'atmosphère. il récite les mots, un à un, machinalement, avec la monotonie d'un robot, l'air figé des dérangeants propos. puis sans transition, ce sont ses muscles qui se raidissent, la glace qui le met sous emprise. un élégant putain d'merde balancé dans sa langue maternelle lui arrache un cri puis c'est un timbre railleur qui fait frémir ses envies -de meurtre ou d'appétit, les douches froides, ce n'est que très peu qu'il les apprécie-. ses doigts qui s'emmêlent pour faire cesser le supplice, son regard sadique qui n'lui rend pas service. la bouche grande ouverte, le souffle volontairement bruyant et les épaules soudainement contractées, il bouscule la porte vitrée qui menace, d'un instant à l'autre, de céder. va t'faire foutre sale cinglée. la vulgarité rapidement servie et l'sourire qui rapidement, suit, ils savent se haïr sans mépris, s'aimer avec répartie. la précipitation dans les gestes, le serbe s'empare d'une serviette dans laquelle il étouffe ses hanches, les traits toujours tirés par l'eau glacée. t'as failli m'les congeler, tu m'as habitué à autre chose. l'éclat lubrique qu'il lui rend, ce discours provoquant qu'ils s'évertuent à mettre en avant. le second morceau de tissu -et c'est peu dire vu les trous que le temps y a laissé- entre les mains, il frotte vigoureusement son crâne, voudrait y enrouler ses organes. il ne manque pas les pupilles de la brune qui vagabondent sur sa peau tannée. ses cils qui battent l'atmosphère pendant que son corps elle semble avoir une nouvelle fois découvert.

lascive, elle prend place le cul sur le meuble bancale, les mains vissées dans le faux marbre. sa chevelure penche d'un côté, puis de l'autre et envoi vers lui des effluves de sensualité. il l'aurait bouffée. maintenant. sans attendre. il avait déjà fait un pas. il se serait saisi de sa chaire pour la posséder contre les vitres froides de la douche glacée. il aurait ancré ses doigts sales dans ses courbes latines pour voir encore ses cheveux au rythme de ses hanches, sauter. sans douceur, juste de l'ardeur, il lui aurait fait mordre la chaleur du matelas, qu'elle sente contre sa peau à quel point il l'a désirée. ouais, il l'aurait bouffée, si avec sa gueule enfarinée, elle ne lui avait pas balancé cette question peu souhaitée. eh, vous êtes coriaces chez les castigan. l'amusement qui se change en rictus, il laisse tomber la serviette sur ses épaules et s'approche du meuble libéré. vous voulez pas ma lâcher avec ce truc ? il a b'soin d'personne, arrête de t'foutre de ma gueule. il a jamais eu besoin de personne, surtout pas d'un égoïste effronté, camé d'adrénaline et de droites bien placées. elle s'approche, langoureuse, dépose sur sa peau un ongle scandaleux et un regard aux envies sulfureuses. j'ai dit non. l'insolence pour défense, il lui offrir un piètre sourire pour pitance. les gouttes qui s'échouent dans son sillage, il s'échappe de son emprise -par peur de succomber-, sans hâte il prend le large. trop étroit pour être assez loin du danger, il s'arrête rapidement, pose un regard sur la bouteille négligemment déposée sur la petite table même pas débarrassée. et c'est quoi ça ? un sourcil exagérément arqué, il penche ses épaules en arrière pour capter son regard ambré. si t'as l'intention d'me faire flancher avec ça c'est mal barré bébé. la féline revient à la charge, s'approche avec la lenteur d'un prédateur. son corps qu'il attrape à la volée, ses os qu'il vient contre les siens heurter. alors laisse tomber. ses mains se glisse dans le dos de la brune, s'installent dans le creux de ses reins. il sent contre son torse sa poitrine qui s'agite au gré de sa vie qui s'anime. les pupilles qui se baissent vers elle, ses lippes qui s'étirent en un sourire intéressé. t'es quand même pas v'nue là pour me parler d'ça, hein beauté ? y'a leurs corps qui tanguent à l'unisson, leurs âmes qui se touchent, réclament l'étreinte de leur bouches. ses paumes qui descendent sur les formes de jean, d'une pression l'oblige à dans sa peau venir prendre racine. il laisse tomber son visage dans les cheveux bruns, cherche du bout des lèvres la chaleur de son cou, y planterait ses crocs si de la fougue elle ne portait pas le parfum.


Dernière édition par Maks Ovcanič le Lun 4 Mar - 21:12, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://murphyslaw.forumsrpg.com/t588-beast-i-n-s-i-d-e http://murphyslaw.forumactif.com/t692-beast-i-n-s-i-d-e#6500 http://murphyslaw.forumactif.com/t721-maks-ovcanic#6868 http://murphyslaw.forumactif.com/t690-maks-ovcanic#6493

Jean Costigan

Jean Costigan

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 68
∴ PSEUDO : shotgun, marion.
∴ FACE : adria arjona.
∴ MULTICOMPTES : arthur (hunnam), camilla (portman), leo (nekfeu)
∴ CREDITS : ©canard. (ava), ©tumblr (gif) and ©mars (sign)
! ultraviolence (maks) 8f1fe24fb2d2efc722b9d6d2ce25a592
∴ AGE : vingt-huit années de chaos. le macadam brûlant sous les roues de sa moto.
∴ STATUT CIVIL : l'esprit volage, les mains baladeuses et les regards suaves. elle a pas de sentiments à donner, pas de besoin d'aimer.
∴ OCCUPATION : mécanicienne dans l'garage du frangin. douée de ses mains, elle te bricole un truc pour pas trop cher. bikers à temps partiel, ça coule dans ses veines.
∴ ADRESSE : solent road. un studio qui paye pas de mine mais qui lui convient parfaitement.
∴ ABOUT YOU : M O O D B O A D -- soon.
! ultraviolence (maks) 922e48b7a3ff329af0eb6ca7f06c3eedA L O N E / maybe i was destined to forever fall in love with people i couldn’t have. maybe there’s a whole assortment of impossible people waiting for me to find them. waiting to make me feel the same impossibility over and over again.
----------
➹ ➹ family, bikers, passion, cry, fire and ice, red lip's, leather, lithium, disaster, ultraviolance, macadam, gun, diamonds, money.
∴ SUJETS EN COURS : maks(2)

! ultraviolence (maks) Empty
MessageSujet: Re: ! ultraviolence (maks)   ! ultraviolence (maks) EmptyDim 3 Mar - 21:39



--------------------------------

maks & jean

i feel like i'm drowning, i'm drowning
you're holding me down and
holding me down.
(@two feet)

Influençable à souhait. Elle ne pouvait rien lui refuser Jean, à son frère bien aimé. Le seul à qui elle ne tenait pas tête, le seul qui arrivait à la faire flancher. Femme forte, battante, à l'ambition fleurissante, cachée derrière les épaules de son ainé. Et pourtant, une place de choix que beaucoup convoités. S'il savait, dans quel piège il venait de l'envoyer, pour sûr qu'il se mettrait à gueuler. Un secret bien gardé. Un secret à ne jamais dévoilé. Et ça la faisait sourire, presque jubilé de lui mentir ouvertement. Ou plutôt d'omettre cette vérité. L'adrénaline coulait dans ses veines chaque fois qu'elle empruntait le chemin sinueux de la porte de son appartement. Un interdit. Chaque fois qu'il venait à son tour, souillé ses draps. Peut être que ça n'aurait pas le même goût s'il savait. Peut être que ça ne serait moins intéressant. Elle s'en lasserait sans doute. Y a rien de beau dans son appartement, rien d'entêtant. Que du vieux. Que du sale aussi. Aucuns souvenirs, aucunes photos d'un passé oppressant. Une page blanche. Elle connait pas grand chose de lui finalement. Elle y songe, maintenant que Jean a tout le loisir de laisser ses yeux s'échouaient. Elle se pose pas de questions pour autant. Du moins, pas longtemps. Les vapeurs qui s'échappent de la salle de bain sont bien plus intéressantes. Elle se languit déjà du jeu à peine commencer.

L'eau glacée vient refroidir l'atmosphère de la pièce et elle ricane. Encore. Pas de mots doux. Elle a l'habitude Jean, se contente de lui servir en pâture un rire de plus. Cinglée. Certainement. Tout l'est plus au moins de toute façon. Il en faut plus pour la blesser. Et le plaisir de sa carrure sous ses yeux, il lui offre enfin. Presque. Pour quelques secondes à peine avant qu'une serviette ne s'invite dans la danse. Dommage. Elle se pince les lèvres, penche la tête sur le côté et n'éprouve aucune honte à le dévisager de la sorte. Un peu d'eau froide ne devrait pas te faire tant d'effet. Un sourire de plus qu'elle lui offre pendant que ses fesses rejoignent le meuble bancal. Ses pieds entament une danse effrénée, comme une gamine qui attend impatiemment sur un banc qu'un truc intéressant arrive. Elle hésite. A peine une seconde avant de poser la question. De but en blanc. Parce qu'elle est pas patiente Jean. Parce qu'elle sait pas faire aussi. La réponse ne se fait pas attendre. La mexicaine s'amuse d'hochements de tête, un coup à droite, un coup à gauche et fait la mine de la jeune fille faussement fâchée. Dans le fond, Jean se fiche pas mal des intentions de frère et de son envie folle de voir Maks dans leur rang. Cette idée, elle se la refuse. Il ne ferait pas un bon membre, n'avait rien à faire dans leurs affaires bien rangées. Ne s'avouant pas vaincue pour autant, elle retrouve le sol et déambule jusqu'à pénétrer du bout de ses ongles, sa peau fraichement lavée. Elle se moue contre lui, n'oscille pas, joue les allumeuses sans honte. Ils sont comme ça. Ils ont toujours été comme ça. Jean obtient beaucoup par les charmes. Elle obtient tout ce qu'elle veut en fait. Les lippes qui s'étirent, la réponse positive qu'elle attend. Mais elle ne viendra pas. Il sait se montrer coriace par moment. Et se libère de son emprise. Il est sur le point de succomber, Jean le sait. Et ça étire encore plus le sourire qu'elle a de collé sur le visage.

La brune s'apprêtait à le suivre, à ne rien lâcher. On ne s'avoue pas vaincu aussi vite. Mais il se mit à tiquer. Balayant des yeux la nouvelle venue dans son studio miteux. Le bourbon déposé sur la table, non elle n'avait pas les pensées aussi mal placé. Te saouler pour que tu dises oui ? Elle joue l'étonnement, passe dans ses cheveux, une main assurée. J'connais un meilleur moyen que l'alcool pour t'faire flancher chéri. Elle a le pas lent et les intentions douteuses. Qu'importe. Ce petit jeu ne fait que commencer. Il le sait. L'attention qu'elle reporte sur la bouteille mais pas le temps de tendre les bras pour l'attraper, que son corps se fait happer par l'objet plus désiré. Le piège se referme doucement et d'un sourire presque vainqueur, la belle se laisse faire, colle son corps contre le sien sans ménagement. Avec le temps, Jean a apprit à manipuler. Faire croire à l'autre qu'il a le contrôle. T'es douée pour ça. L'aisance de ses doigts contre son corps. Elle peut pas lui enlever qu'il la connait par coeur. Chaque creux, chaque os de son échine cabossée par la vie. Les doigts de la mexicaine rejoignent à son tour sa peau, et son cou se tend vers l'être désiré. Les bouches à quelques centimètres à peine, elle se joue de cette proximité et de cet éloignement en même temps. Martèle son torse de cou de griffes, doucement. J'suis uniquement venue pour parler d'ça. Qu'elle murmure, entamant cette danse intense. Elle approche ses lippes des siennes, mime l'effleurement avant de reculer d'à peine quelques millimètres. Y a différentes façons de réfléchir à cette suggestion. Un murmure suave qu'elle balance, sans état d'âme. Elle le met au défi. Ses mains qui descendent lentement. De plusieurs cercles, elle rend son nombril fébrile, jusqu'à ce qu'ils ne trouvent le tissu de sa serviette, de trop dans l'équation qu'ils s'apprêtaient à jouer. Comme sous la douche. Du bout des lèvres, elle effleure encore les siennes, sent son palpitant battre à l'agonie. Y a les respirations saccadées qui s'emmêlent et ses doigts qui dénoue enfin la serviette. Le son à peine audible du tissu qui touche le sol. Mais pas le temps d'y penser, contre lui, elle se moue, se frotte. Ou alors, tu m'dis vraiment non et j'peux rentrer chez moi. Nouveau murmure. Sourire qui s'étire, un brin amusé, un brin troublé. Jouer avec le feu, au risque de s'y brûler. Y a que comme ça qu'elle les aime. Y a que comme ça qu'elle se sent vivante. Et on en reste là. Sentence interminable, jusqu'à ce que de ses doigts, elle n'effleure sa virilité.
Revenir en haut Aller en bas
https://murphyslaw.forumsrpg.com/t572-beautiful-trauma-jean http://murphyslaw.forumactif.com/t687-bad-things-jean http://murphyslaw.forumactif.com/t688-jean-costigan#6446

Maks Ovcanič

Maks Ovcanič

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 154
∴ PSEUDO : vaas
∴ FACE : bernthal
∴ MULTICOMPTES : ledger (hardy) & shelby (labeouf)
∴ CREDITS : à venir
! ultraviolence (maks) AM1SOmV
∴ AGE : trente-neuf foutus balais, déjà bien abîmés -par les coups et sa vie d’camé-.
∴ STATUT CIVIL : au coin de leurs lèvres un goût de dévotion et sur leur peaux, les marques bleues de la passion. chaque nuit un corps à marquer, pourtant seul pour toutes les posséder.
∴ OCCUPATION : avant de détruire des coeurs autant que des corps, il n’était rien d’autre qu’un habile voleur d’or. les doigts scarifiés par les lames du bois et les articulations écrasées par cette foutue foi. il est charpentier, bâti les squelettes des baraques pour mieux les violer, connaître le moindre recoin de leur intimité -on n’change pas c’qui est inné-.
∴ ADRESSE : #31 solent road. quatre murs pour pénitence, le corps de zola pour pitance.
∴ SUJETS EN COURS : jean ∴ monroe (2) ∴ zola ∴ alma ∴ lara et isak ∴ damon ∴ myra

! ultraviolence (maks) Empty
MessageSujet: Re: ! ultraviolence (maks)   ! ultraviolence (maks) EmptyLun 4 Mar - 21:12

des années qu’il a laissé tomber cette étrange activité. son passé de voleur, ses souvenirs d’illégal labeur. une famille à protéger, les anglais plus faciles à dérober. il avait longtemps agi en solitaire pour s’éviter ce genre de galère. les ego qui se sont percutés, deux personnalités qui se sont rencontrées. il se souvient d’ce jour, de leurs regards qui se sont croisés. il se souvient du ronronnement des moteurs, de la fuite qu’il a entrepris avec le majeur dressé. il les avait devancés, le butin sous leurs nez chapardé. un seul homme qui a dupé tout un troupeau d’idiots vaniteux. l’insolent qui fut vite retrouvé et sa fierté bouffée par un règlement de compte nerveux. dans sa mémoire est ancrée l’odeur de goudron brûlé sous sa fenêtre, la macabre mélodie de la dizaine de semelles dans les escaliers, qui se précipitaient -ils l’avaient retrouvé-. il a senti ses gencives se briser et le sang sur ses lippes, couler.

maks avait gardé son sourire acéré.
et c’est d’son insolence qu’une amitié est née.
les vannes bien servies et toujours ces egos qui se sont épris, le bourreau qui en voulait à vie est aujourd’hui son plus fidèle ami.


et puisque rien n’est simple, puisque le serbe s’évertue à rendre ses jours comme une agonisante plainte, celle qui ondule devant ses yeux, cambre ses reins sous ses doigts caleux n’est autre que la sœur jalousée de l’acolyte nerveux -un foutu goût de dangereux. elle a la démarche féline et la voix lascive. d’un geste possessif, -presque agressif-, il s’empare du corps de sa proie, répond aux provocations qu’elle lui aboie. c’est ton cul qui m’fait flancher. le coup d’œil à peine dissimulé et ses mâchoires dans ses boucles qu’il vient enfoncer. y’a ses doigts qui dansent sur ses hanches et son désir contre son cou qu’il épanche. y’a les courbes de la latine qui se tordent sous la pression de ses paumes et le monoï de ses cheveux qui lui impose son arôme.

elle fait danser ses sens,
lui procure la transe,
empêche son coeur de garder le silence.
le pauvre est sous influence.


de ses bras qui emprisonnent le cou du brun, elle l’oblige à relever le museau, à plonger dans ses yeux cet inavoué lien. maks lui rend son sourire en remplaçant le féminin par la docilité du chien. elle le rend fou -encore plus fou- lorsqu’il se perd dans la prunelle de ses yeux -ou dans les courbes de ses seins. elle joue avec ses ardeurs, approche ses lèvres de ses crocs mordeurs. l’ascendant qu’elle tient, elle s’amuse de son attention qu’elle détient. il ne peut se défaire de la bouche de jean qui s’agite, de ses mots suaves et de l’envie qu’elle suscite. ah ouais ? réfléchir ? j’suis à tes ordres bébé. ses canines qu’il plante dans ses babines a défaut de s’emparer de celles de la latine. il baisse les pupilles, suit du regard les doigts habiles qui errent sur sa peau humide. il observe le rouge qui danse, qui lacère son cuir sans ménagement. elle continue de tendre son cou tiré, lui propose ce baiser passionné pour encore se retirer -fou à lier. aux mots qui suivent, y’a son sourire qui s’étire encore. on aurait cru cette acrobatie impossible, sauf si sous les yeux brun de jean, la peau de ses joues se déchire. l’envie de sentir sous l’eau chaude, son corps qui soupire. entre les murmures de leurs respirations amplifiées, on entend sur le sol la serviette tomber, et sans pudeur maks retrouver sa nudité. j’vais pas te laisser rentrer. une main qu’il passe sous la cuisse de la brune. certainement pas. la deuxième sous l'autre jambe et le corps de la mexicaine qui quitte le sol, ses boucles qui s'envolent. elle s'accroche à son cou, plante dans la peau de ses épaules ses griffes de velours. les paumes soutenant le corps léger, maks amène la désirée dans l'alcôve vitrée de leurs ébats secrets. des baisers volés, ses lippes qui s'écorchent sur sa peau sucrée -tannée par le soleil anglais et p't'être même par les mains invasives de la virilité.

le cul de la latine qu'il dépose sur le même faux marbre qu'elle a déjà effleuré de son jean trop serré. son t-shirt à la longueur insolente qu'il s'empresse de faire valser. dans le même temps le soutien-gorge dont il se charge de la libérer. pas l'temps, pas d'douceur, ils ont mieux à faire que d's'égosiller sur des sentiments qu'ils n'ont jamais éprouvé. elle lui facilite la tâche -aussi pressée que lui-, retire le restant de tissu qui séparent leurs peaux depuis trop de nuits -si peu pour les âmes raisonnables. pendant c'temps il s'affaire, sorti d'on n'sait où, à protéger leurs ébats fougueux mais surtout leurs santés -pas une question d'confiance mais d'fierté. son corps qu'il presse et ses doigts qui s'empressent, sans plus vouloir jouer à celle qui se faire désirer, il viole ses lippes de c'que des sentimentaux appelleraient un baiser passionné. ses bras qui agrippent de nouveau la peau sur ses os et l'emporte loin du vulgaire robinet. il sent la pression autour de ses hanches, des jambes hâlées de la désirée. son dos aussi vite plaqué contre le mur carrelé et d'une main aveugle, il cherche la poignée froide qui fait couler sur leurs peaux l'eau chaude qui dissimulera les ébats du reste du petit habitat. putain tu m'rends dingue. des mots à peine contrôlés sortis tout droit de sa bouche maltraitée par les cheveux mouillés. les pattes ancrées dans sa peau et les crocs plantés dans son cou exposé, il s'insère, s'immisce dans ce corps tant de fois malmené, dans ces courbes tant de fois récitées. et au rythme de l'eau qui les frappe, le dos de jean contre le mur qui s'écrase.

des envies d'la posséder,
de retenir égoïstement sa frêle liberté.
des envies d'lui appartenir,
le temps d'un soupir,
de la laisser marquer ton dos de son plaisir.
Revenir en haut Aller en bas
https://murphyslaw.forumsrpg.com/t588-beast-i-n-s-i-d-e http://murphyslaw.forumactif.com/t692-beast-i-n-s-i-d-e#6500 http://murphyslaw.forumactif.com/t721-maks-ovcanic#6868 http://murphyslaw.forumactif.com/t690-maks-ovcanic#6493

Jean Costigan

Jean Costigan

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 68
∴ PSEUDO : shotgun, marion.
∴ FACE : adria arjona.
∴ MULTICOMPTES : arthur (hunnam), camilla (portman), leo (nekfeu)
∴ CREDITS : ©canard. (ava), ©tumblr (gif) and ©mars (sign)
! ultraviolence (maks) 8f1fe24fb2d2efc722b9d6d2ce25a592
∴ AGE : vingt-huit années de chaos. le macadam brûlant sous les roues de sa moto.
∴ STATUT CIVIL : l'esprit volage, les mains baladeuses et les regards suaves. elle a pas de sentiments à donner, pas de besoin d'aimer.
∴ OCCUPATION : mécanicienne dans l'garage du frangin. douée de ses mains, elle te bricole un truc pour pas trop cher. bikers à temps partiel, ça coule dans ses veines.
∴ ADRESSE : solent road. un studio qui paye pas de mine mais qui lui convient parfaitement.
∴ ABOUT YOU : M O O D B O A D -- soon.
! ultraviolence (maks) 922e48b7a3ff329af0eb6ca7f06c3eedA L O N E / maybe i was destined to forever fall in love with people i couldn’t have. maybe there’s a whole assortment of impossible people waiting for me to find them. waiting to make me feel the same impossibility over and over again.
----------
➹ ➹ family, bikers, passion, cry, fire and ice, red lip's, leather, lithium, disaster, ultraviolance, macadam, gun, diamonds, money.
∴ SUJETS EN COURS : maks(2)

! ultraviolence (maks) Empty
MessageSujet: Re: ! ultraviolence (maks)   ! ultraviolence (maks) EmptyLun 4 Mar - 23:27



--------------------------------

maks & jean

i feel like i'm drowning, i'm drowning
you're holding me down and
holding me down.
(@two feet)

Elle jubile, s'amuse de ces envies subtiles qui les caractérisent. Ils sont fait dans le même acier, se comprennent en un battement de cil. Pas longtemps qu'ils ont mit à succomber et pourtant, ils se sont jamais lassés. Elle a toujours les mêmes yeux intéressés sur sa peau, les mêmes mains qui se baladent. La porte à peine passer, le sort est déjà scellé. Inévitable qu'on dit. Ils jouent avec le charnel comme on s'allume une clope. Et ça dure, perdure. Y a que le frère de Jean qui n'a encore rien capté, qui n'a encore rien vu de la tension palpable qui nait en leur présence. Même un aveugle pourrait le sentir, le brasier qui s'allume. Le charnel qui rejoint l'éternel. Facile et rude à la fois. Jean, elle arriverait pas à décrire sa relation avec Maks si on lui demandait. Elle nierait toute relation de toute façon. Très peu pour elle, très peu pour eux. Ils sont pas comme ça. Ils sont pas de ces gens là. Ses doigts qui tracent des traits invisibles sur son épiderme, les regards qu'elle lui lance avec arrogance et cette envie qui tiraille son bas ventre. Le jeu est entamé, ils en connaissent déjà tous les deux la fin. Y a son corps qu'elle traine, ses hanches qu'il attrape avec arrogance. Ses doigts ancrés sur ses vêtements et les frissons qui parcourent son échine. Le même effet depuis des années, l'impatience qui née. Les sourires provocateurs qu'elle lui offre et de ses ongles manucurés, elle perce son épiderme. Joue la lascivité, ondule contre son intimité même pas encore dévoilée. D'abord l'attente puis l'impatience, de ton corps tu l'écorches, cette latence bien trop lente. Vos corps qui s'aimantent depuis le temps que tu le tentes. De ses doigts, elle attrape son menton, le laisse pas se perdre une seconde fois. Les énumérations pas tout à fait fini, parce qu'elle est venue dans un but bien précis. De ses charmes, elle joue et rejoue, connait la chanson sur le bout des doigts, ne manque pas le sourire narquois. Ses phalanges s'agitent déjà, au rythme de ses paroles, près de son nombril. La serviette qui finit par retrouver le sol, jamais beaucoup habillé lorsqu'ils se côtoient. Elle ne se lasserait jamais, Jean, de ces rôles sur joués. De ses envies qu'il fait naitre lorsqu'il martel sa peau de ses griffes, lorsqu'il la dévore des yeux. Le but premier oublié, au moment même où elle touche sa virilité. Sa langue qu'elle passe sur ses lippes maquillées, la dernière ondulation de hanches est fatale et elle le sait. La suite semble bien plus intéressante que les réponses qu'elle attend. Son frère attendra encore une peu, l'esprit est partit, l'esprit est sauvage et avide. Le coup de grâce est donné, de ses cuisses il s'empare, n'attend pas l'approbation. Y en a pas besoin. Les jambes qu'elle enroule, les ongles qu'elle laisse agripper son épiderme hâlé. Elle se met à sourire Jean, pas parce qu'elle a gagné, pas parce qu'elle a obtenu ce qu'elle voulait, non. Mais parce qu'elle le connait. Le prévisible avant la surprise.

Sa peau qu'il martèle à coup de baisers enflammés, les yeux clos, la mexicaine se laisse emporter, elle savoure. Sur le meuble bancal, il la dépose, arrache ce qui ressemble à son tee-shirt, retire la dentelle qui libère sa poitrine latine. Elle se fait pas attendre Jean, en a autant que lui. Les boutons de son jean qu'elle libère, les bottines qu'elle retire et qu'elle balance plus loin. Même un magicien ne se déshabille pas aussi vite. Y a pas d'amour, pas de douceur dans leurs actes. Elle en veut pas de ces supplices qui répriment. De ces sentiments vaporeux qui rendent faibles et dépendants. Elle attend rien de lui. Il attend rien d'elle. Le deal est clos depuis des lustres, ils reviendront pas en arrière, ne changeront pas les règles. Elle a même pas le temps de remarquer le condome enfilé, ni même de s'impatienter. Autour de son cou, elle enroule ses bras, se laisse porter de nouveau. Les lippes qui se choquent, les langues qui s'entrechoquent. Pas habitués des baisers amoureux. D'abord la fraicheur du carrelage puis la chaleur de l'eau qui ruisselle. On ne sait plus bien si la vapeur qui s'émane de la pièce vient d'eux ou de l'eau qui coule au dessus de leurs têtes. Le rouge sur ses lèvres qui se fait lentement la mâle, les cuisses qu'elle ressert contre son cul de serbes. Y a ses doigts qui marque son dos, sa tête qui se repose contre le vieux carrelage miteux de sa salle de bain. La bouche entrouverte, l'eau qui l'ébouillante presque. Il se fait pas attendre, aboie les paroles qui la font sourire avant que leurs corps ne se joignent pour une énième danse. Le gémissement au bord des lèvres, la tête qu'elle penche un peu plus contre le mur et les rythmes de ses hanches qui s'engagent dans une nouvelle danse. Elle martèle ses propres lèvres, se mord la joue sans retenue, en oublie ce qu'elle était venue faire dans un premier temps. Comme si vous aviez été créer pour ne faire que ça. Le même acier, encore une fois. Tellement facile, tellement exaltant. Sa poitrine qui bouge à chaque coup de rein et sa tête qu'elle vient, enfin, nicher contre son front. Les respirations brutes, le palpitant qui s'accélère et cette envie que sa dure. L'impatience quitte son épiderme et c'est le pied droit qu'elle repose en premier dans la douche. Jean dépose un baiser à peine voiler contre sa bouche étouffée. Tiraille sa lippe d'un coup de dents, descend ses mains contre son torse cuisant. D'une pression calculée, elle le pousse en arrière, laisse son dos rejoindre la vitrine bancale. Leurs corps qui se quittent, l'harmonie qui s'effrite. Dans ses pupilles brunes, l'arrogance, dans ses traits tirés, le supplice.

Jean lui tourne le dos, vient coller sa peau contre la sienne. De ses sales pattes, elle se saisit et vient les déposer sur sa peau mouillée. L'une sur un sein, l'autre sur le bas de son ventre. Lascive, elle colle son cul de latine contre sa virilité, entame une danse calculée. Les hanches qui ondulent, elle joue, s'amuse de l'impatience qui les guette à nouveau. Y a pas mieux que l'attente pour faire monter crescendo le désir déjà bien consumé. Dis moi oui. Ses paroles transpirent l'agonie. La réponse qu'elle attend, la réponse qu'elle n'aura sans doute pas. Qu'importe. Même sans ça, elle se donnera. Il a ce pouvoir sur ses os, elle a le même entre les bras. Ses mains qu'elle continue de faire vagabonder sur son corps, remontant de ses lèvres à son nombril. Ses fesses qu'elle continue de frotter. Et parce que tu sais ce qu'il te fait. Et dans l'fond de ta carcasse, ça te fait plus flipper que frissonner. Il a ce truc. Ce truc que tu peux pas expliquer.
Revenir en haut Aller en bas
https://murphyslaw.forumsrpg.com/t572-beautiful-trauma-jean http://murphyslaw.forumactif.com/t687-bad-things-jean http://murphyslaw.forumactif.com/t688-jean-costigan#6446

Maks Ovcanič

Maks Ovcanič

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 154
∴ PSEUDO : vaas
∴ FACE : bernthal
∴ MULTICOMPTES : ledger (hardy) & shelby (labeouf)
∴ CREDITS : à venir
! ultraviolence (maks) AM1SOmV
∴ AGE : trente-neuf foutus balais, déjà bien abîmés -par les coups et sa vie d’camé-.
∴ STATUT CIVIL : au coin de leurs lèvres un goût de dévotion et sur leur peaux, les marques bleues de la passion. chaque nuit un corps à marquer, pourtant seul pour toutes les posséder.
∴ OCCUPATION : avant de détruire des coeurs autant que des corps, il n’était rien d’autre qu’un habile voleur d’or. les doigts scarifiés par les lames du bois et les articulations écrasées par cette foutue foi. il est charpentier, bâti les squelettes des baraques pour mieux les violer, connaître le moindre recoin de leur intimité -on n’change pas c’qui est inné-.
∴ ADRESSE : #31 solent road. quatre murs pour pénitence, le corps de zola pour pitance.
∴ SUJETS EN COURS : jean ∴ monroe (2) ∴ zola ∴ alma ∴ lara et isak ∴ damon ∴ myra

! ultraviolence (maks) Empty
MessageSujet: Re: ! ultraviolence (maks)   ! ultraviolence (maks) EmptyJeu 7 Mar - 1:20

parce c'qu'il se souvient du jour où il l'a vu débarquer. les hanches dénudées dans ce jean trop troué et la mécanique bien huilée. elle en avait couillonné plus d'un, c'est certain, avec le rond de ses seins et son p'tit sourire catin. il se souvient aussi de la paume de l'ami, tournée vers ce ciel sans abri et des mots de ses lippes tout droit sortis. j'te présente ma soeur. ça lui avait pas brisé l'coeur, de savoir qu'un coup d'reins serait ravageurs -d'amitié et puis d'rancoeur. sauf qu'il n'y en avait pas eu qu'un. avec ses regards en coin et ses lèvres rouges carmins, jean elle l'avait happé, elle l'avait bouffé. et lui comme un con, il s'était laissé menotter. une fois. deux fois. trois fois. aujourd'hui il n'y a plus assez de doigts pour compter le nombre de leurs ébats. aujourd'hui il ne demande que ça : son corps pour repas. et leur désir pour seul témoin, c'est presque tous les soirs qu'il la rejoint. elle est pire que la came qui le consume déjà, parce qu'il est d'venu accro à la chaleur de ses bras.

elle est enivrante,
lorsque sa danse est lente.
madame est dominante.


le métronome de ses reins qui violente les épaules de la brune contre le carrelage froid de la douche et sa peau qu'il capture, qu'il touche. rien de plus succulent que sa voix en émoi, que l'ardeur qui prend son temps. y'a son rouge à lèvre qui s'estompe, qu'elle dépose à force d'embrasser, sur les lèvres du mâle affairé. et lui y'a ses lippes sur sa peau qui dansent, ses doigts qui s'ancrent dans ses os et le mutisme de la transe. il porte dans ses paumes le poids de tout c'qu'ils ne se disent pas -ce qu'ils ne savent pas. il a les griffes plantées dans les cuisses de l'éphémère dulcinée qui elle-même s'amuse à labourer de plaisir le dos de son meilleur souvenir. entre les murmures de l'eau qui s'enfuit, on entend des coups de reins les bruits et de la trachée de la brune, l'envie. et soudain, un front qui s'échoue sur le sien et le serbe qui lève les yeux. elle a les joues noires de la peinture dont elle se badigeonne et ce sourire qui dans sa tête, résonne. elle a les traits déformés par quelques mèches de ses cheveux mouillés et cet éclat dans les rétines, comblé. il croirait un instant, maks, lire quelque chose de différent -innocent, inconscient- dans l'fond de c'qu'elle ressent. pas l'temps de s'attarder, c'est de ses lèvres qu'elle s'est déjà emparée.

il grogne de la voir s'éloigner, de sentir sa peau s'en aller. d'un geste habile, elle repousse le colosse comme un mot doux futile. dans son dos, la sensation glacée du baiser de la baie vitrée. son torse qu'il bombe sous l'effet givré de son contact non calculé et ses doigts qui se laissent guider sur le corps désiré de la brune transcendée. elle s'approche. un peu plus. encore. jusqu'à ce que ses reins épousent de maks la forme de son bassin. et elle se met à onduler, à offrir à l'homme le moindre de fantasmes pleinement avoués. il succombe. la vue de sa croupe qu'il surplombe. elle colle sa peau, veut faire fusionner les os. et comme si c'était de trop, elle prononce ces trois mots. le serbe fait remonter sa main entre les seins de la prétendante, ses doigts qui s'agitent comme un piège imminent. et la prise qui se referme -plus ou moins tendrement- autour des jugulaires. la cage de phalanges qui se scelle sur son cou de chair. il ne lui laisse pas le choix que de redresser son joli minois, qu'il puisse approcher de ses tympans sa bouche de mauvais rang. non. quelques lettres qu'il lui susurre avec une lenteur provocante pendant qu'elle tient son menton bien haut, forcée par la poigne de son bourreau. avec une précaution calculée, il finit par faire glisser sa main sur l'épaule de la brune, qui finit par s'échouer dans sa chevelure. ses boucles qui s'emmêlent entre les doigts du serbe et son buste qui penche vers l'avant par la pression de son amant. son autre main, ferme et abîmée, s'empare d'une hanche qu'il ne compte plus lâcher. et il vient de nouveau s'introduire entre ces cuisses qui ne se touchent plus, s'approprier cette intimité dont il ne peut se passer -parce que tant de fois désirée.

ça aurait pu durer des heures, que leurs corps se disent la vérité dans la moiteur. que ses reins viennent percuter la mexicaine et son cul bombé. qu'il tienne toujours ses cheveux mouillés et un bout d'sa fierté. il s'en mordait les babines, ferait couler le sang sur son échine. mais y'a c'foutu téléphone qui s'est mis à sonner et il a eu l'impression qu'il allait jamais s'arrêter. fait chier. et comme si jean et les insultes n'étaient pas alliées, c'est dans sa langue maternelle qu'il a blasphémé avant de se retirer et d'aller claquer la porte de la petite pièce qui les tient prisonniers. la sonnerie à présent lointaine, chantonnant de l'autre côté des murs, le serbe revient à son aventure, l'attrape par les hanches et l'attire hors de la douche. on f'sait quoi déjà ? maks provoque, maks cherche la réciproque. deux pas en arrière, ses lippes ancrées au cou de la brune et déjà le meuble auquel se heurtent ses reins. un dernier regard, un ultime rictus et il bouscule la latine contre le faux marbre qui lui servait à l'instant de racine. la poitrine contre la céramique et les courbes revenues à leur position initiales, son bourreau peut de nouveau glisser ses doigts dans ses cheveux, admirer dans la glace le brun de ses yeux.

et sans qu'ils ne l'aient remarqué,
y'a l'téléphone qui s'est arrêté d'sonner,
et sur l'écran brisé,
quelques mots bien placés :


zola a écrit:
laisse tomber, j't'entends baiser d'ici. je rentrerai plus tard.


Dernière édition par Maks Ovcanič le Jeu 14 Mar - 21:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://murphyslaw.forumsrpg.com/t588-beast-i-n-s-i-d-e http://murphyslaw.forumactif.com/t692-beast-i-n-s-i-d-e#6500 http://murphyslaw.forumactif.com/t721-maks-ovcanic#6868 http://murphyslaw.forumactif.com/t690-maks-ovcanic#6493

Jean Costigan

Jean Costigan

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 68
∴ PSEUDO : shotgun, marion.
∴ FACE : adria arjona.
∴ MULTICOMPTES : arthur (hunnam), camilla (portman), leo (nekfeu)
∴ CREDITS : ©canard. (ava), ©tumblr (gif) and ©mars (sign)
! ultraviolence (maks) 8f1fe24fb2d2efc722b9d6d2ce25a592
∴ AGE : vingt-huit années de chaos. le macadam brûlant sous les roues de sa moto.
∴ STATUT CIVIL : l'esprit volage, les mains baladeuses et les regards suaves. elle a pas de sentiments à donner, pas de besoin d'aimer.
∴ OCCUPATION : mécanicienne dans l'garage du frangin. douée de ses mains, elle te bricole un truc pour pas trop cher. bikers à temps partiel, ça coule dans ses veines.
∴ ADRESSE : solent road. un studio qui paye pas de mine mais qui lui convient parfaitement.
∴ ABOUT YOU : M O O D B O A D -- soon.
! ultraviolence (maks) 922e48b7a3ff329af0eb6ca7f06c3eedA L O N E / maybe i was destined to forever fall in love with people i couldn’t have. maybe there’s a whole assortment of impossible people waiting for me to find them. waiting to make me feel the same impossibility over and over again.
----------
➹ ➹ family, bikers, passion, cry, fire and ice, red lip's, leather, lithium, disaster, ultraviolance, macadam, gun, diamonds, money.
∴ SUJETS EN COURS : maks(2)

! ultraviolence (maks) Empty
MessageSujet: Re: ! ultraviolence (maks)   ! ultraviolence (maks) EmptyJeu 7 Mar - 21:01



--------------------------------

maks & jean

i feel like i'm drowning, i'm drowning
you're holding me down and
holding me down.
(@two feet)

Les regards balancés sans état d'âme, les lèvres pincées et l'allure d'une lionne bien tissée. Jean s'est toujours amusée à le séduire mais pas sous les yeux de son frère ainé. Jamais. Il les tuerait s'il savait. S'il se doutait une seule seconde des mains salies que Maks dépose sans accoutumance sur sa peau dorée. Des baisers remplis d'amertume qui hérissent son échine, la fond vibrer. Des semaines à se chercher, des semaines à jouer de son cul rebondi sous ces yeux ébahis avant que sous la pression, ils ne cèdent à la tension. Avant qu'enfin, ils entament cette liaison cachée de tous. Les mots susurrés dans un coin de l'oreille, les envies balancées du regard et les nuits passées dans ses bras. Elle les compte plus Jean, ne se lasse pas non plus -et ça, c'est une première. Elle gère, pense être clair -sans doute pas avec elle même. Et c'est presque tous les soirs qu'ils se retrouvent, cachés des regards, dans l'appartement de l'un et de l'autre. Parfois sur un parking mal famé et ça finit toujours de la même façon : Maks entre ses cuisses. Pas de sentiments, pas d'égarement. Pas de promesses, pas de délicatesse. Juste les envies animal qui parlent pour eux, juste les baisers fougueux. Ils ont jamais dormi ensemble, se sont toujours quittés avant que les bras de Morphée, ne les entourent de leurs délicates attentions.

De ses mains habiles, elle le pousse plus loin, stop le vacarme de ses reins. La baie vitrée qu'il prend de plein fouet, le grognement d'insatisfait qui sort d'entre ses babines. La délivrance n'était pas loin et pourtant, elle a tout arrêté, tout stoppé d'un mouvement net du pied. Jean se mord les lippes, avance telle une prédatrice. Y a les envies assassines qui lui martyrisent l'estomac, les frissons qui tiraille son échine. Et l'eau. L'eau qui s'écoule sans accoutumance sur leurs peaux. Tantôt chaude, tantôt froide, qu'importe, elle sent à peine la différence de température, garde de tête la brume qui les entoure. Il lui a toujours pas donné de réponse, ils ont dérapé trop vite vers leurs vices habituels. Se sont prêtés au même jeu, n'ont pas cherché les grands mots. Pas de ça entre eux. Elle se met à tournoyer, à montrer son fessier et à la coller en toute liberté contre la peau de Maks. Ses phalanges qu'elle attrape, qu'elle tire sur son corps et qu'elle dépose comme le dernier des trésors. Elle jubile, laisse ses doigts dansés pour finir enfin, par murmurer ce qu'elle avait en tête, un sourire étiré. Elle attend, patiemment, joue de ses charmes et de la délivrance qui s'acharne. Elle l'entend battre, son palpitant cabossé, les échos qui résonnent dans sa tête de cinglée. Il crépite sous le poids de ses pensées, de ses doigts et de son fessier qui écorche sa virilité. La main qu'il remonte le long de son cou, avant de se saisir sans précaution de sa peau humidifiée. Elle sourit Jean, s'amuse et dans l'fond, elle en a plus envie que lui. Sa gorge dont il se saisit, sa bouche qu'il fou dans son cou et la réponse qu'il lui délivre dans un chuchotement. Il refuse, catégorique, depuis toutes ces années, de rejoindre le club. Pas besoin de blé ou alors, la peur de perdre sa liberté. Qu'importe. Jean se fiche pas mal, dans le fond, de savoir Maks à ses côtés dans les coups foiré. Son frère ainé qui attend, son frère ainé qui manque de patience. Il se contentera de ce refus bien huilé. La suite est calculée, écrite sur le marbre et l'acier. Elle se laisse guider, bascule légèrement sur l'avant et dépose une main sur la baie vitrée. Le soupir qui sort d'entre ses lippes alors que de nouveau, ils ne font plus qu'un. Y a la cadence des coups de reins qui reprennent et les phalanges de Jean qui laissent des traces de buée sur la porte vitrée. Leurs soupirs qui s'accordent et puis ... La sonnerie d'une téléphone qui retentit. Elle n'y fait pas attention Jean, s'en fou royalement. Y a que lui qui compte et ce qu'il lui donne dans retenu. Sauf que ça s'arrête, qu'il se retire sans délicatesse. Jean fronce les sourcils, entrouvre les lèvres et le fusille du regard lorsque son corps s'échappe de la douche. Des insultes qu'il balance. On s'en fou bordel ! Il venait de la couper, il venait de la laisser. La voix qui déraille pas, les yeux qu'elle baisse pas. Il claque la porte d'un coup de bras et revient vers elle, le regard amusé. La question qu'il pose et ses hanches qu'il attrape, sa carcasse qui s'envole de la douche sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit. Oh ! On s'faisait plus rien là ! Elle braille, se laisse faire en même temps. Des comportements qui ne vont pas ensemble mais qui les définissent bien pour autant. Jamais d'accord, toujours en accord. Son corps qu'il pousse contre le meuble bancal, les mains de Jean qui s'y accroche comme la dernière des bouées de sauvetage. Ses pupilles qui se posent dans l'reflet du miroir. Elle le fusille, il s'approche, attrape ses hanches, est prêt à s'rejouer la délivrance.

Sauf que Jean, elle a pas envie de lui faire se plaisir, il venait de la lâcher au beau milieu d'une baise calculée. La céramique qui s'approche de son nez, sa poitrine qui s'y dépose et d'un coup sec, elle finit par se retourner, retrouve l'équilibre de ses deux pieds. Le fessier contre le marbre, ses doigts qui assurent un tracé invisible sur le torse de Maks et ses pupilles qui divaguent sur sa barbe naissante. Garde ça en tête. Le bout de son doigt qui se pose sur son nez, le sourire carnassier qu'elle lui offre en pâture. Sur la fin qu'elle le laisse, sur la fin qu'elle reste aussi. D'un mouvement habile, elle récupère son string sur le sol, l'enfile ainsi que son tee-shirt qui montre son nombril. Il a voulu jouer, elle jouera également. Même si ça devait durer toute la nuit, Jean le ferait attendre, Jean prendrait son mal en patience. Son corps qu'elle bouge, près de lui elle remue sa carcasse, le laisse comme un con dans la petite pièce. Elle rejoint sans délicatesse le canapé du salon, s'y pose sans prétention avant d'attraper la bouteille de bourbon. Y a les verres qui trainent sur la table, elle sait pas trop s'y sont propres, s'en fiche royalement. Elle y verse toute sa folie, du liquide ambré jusqu'à le remplir complètement. Le deuxième verre subit le même sort et ses yeux qu'elle remontent vers un Maks encore endolori. Un verre ? Elle s'amuse, tire ses lippes et rigole un brin. Elle a prit sa fierté et l'a rangé dans un coin. Qu'importe. Ils remettraient ça plus tard. Qu'importe, il le sait parfaitement. Le cristal qu'elle porte à ses lippes, le liquide qui coule dans le fond de son gosier. Ça l'a fait presque grimacer. Il t'enivre, il t'amuse. Mais t'sais que ça peut pas durer. T'sais déjà que tu vas succomber.
Revenir en haut Aller en bas
https://murphyslaw.forumsrpg.com/t572-beautiful-trauma-jean http://murphyslaw.forumactif.com/t687-bad-things-jean http://murphyslaw.forumactif.com/t688-jean-costigan#6446

Maks Ovcanič

Maks Ovcanič

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 154
∴ PSEUDO : vaas
∴ FACE : bernthal
∴ MULTICOMPTES : ledger (hardy) & shelby (labeouf)
∴ CREDITS : à venir
! ultraviolence (maks) AM1SOmV
∴ AGE : trente-neuf foutus balais, déjà bien abîmés -par les coups et sa vie d’camé-.
∴ STATUT CIVIL : au coin de leurs lèvres un goût de dévotion et sur leur peaux, les marques bleues de la passion. chaque nuit un corps à marquer, pourtant seul pour toutes les posséder.
∴ OCCUPATION : avant de détruire des coeurs autant que des corps, il n’était rien d’autre qu’un habile voleur d’or. les doigts scarifiés par les lames du bois et les articulations écrasées par cette foutue foi. il est charpentier, bâti les squelettes des baraques pour mieux les violer, connaître le moindre recoin de leur intimité -on n’change pas c’qui est inné-.
∴ ADRESSE : #31 solent road. quatre murs pour pénitence, le corps de zola pour pitance.
∴ SUJETS EN COURS : jean ∴ monroe (2) ∴ zola ∴ alma ∴ lara et isak ∴ damon ∴ myra

! ultraviolence (maks) Empty
MessageSujet: Re: ! ultraviolence (maks)   ! ultraviolence (maks) EmptyJeu 14 Mar - 21:28

bien sûr qu'il le sent, son regard assassin, celui qui fuit dans le bas de ses reins. il sent les prunelles affamées -de vengeance et pas de satiété- qui imaginent déjà lacérer ce dos en train de décamper. et dans la caboche de la latine, il entend presque ses envies qui se pressent. de meurtre ou juste d'agonie, qu'importe pourvu qu'il regrette d'avoir fuit. oh oui il le sait. oh oui il connaît le moindre recoin d'son caractère bien trempé. de ses envies de violence bien calculée, de ses doigts sur sa gorge qu'elle a envie de serrer. et c'est p't'être ça qu'il a du mal à oublier. p't'être ça aussi dont il peut plus s'passer. ce foutu poison qui est en train de le dévorer. elle est pire que la came qu'il ingurgite en quantité. la poudre ça ne hurle pas. la poudre ça ne gifle pas, ça ne griffe pas. ça n'se débat pas lorsqu'on essaie de la bouffer, lorsqu'on ordonne de se l'approprier. jean elle veut pas d'ses poings liés. elle rêve de liberté et d'jambes écartées -p't'être même avec d'autres virilités, il veut même pas y penser-, elle a le parfum de l'indépendance. celui qui le rend maboule -ce truc qu'il refoule.

c'est dans un serbe à couper au couteau,
que tu lui balances de retenir ses mots.


elle a les ongles qui se tordent sur le meuble qui accueille sa soumission. son corps brûlant qui lui étouffe les tétons. les babines retournées et dans l'regard, ce je n'sais quoi de préparé. il aurait dû le voir venir, ce volte face bien placé. ses courbes qui s'font la malle et ses boucles qui sèment la flotte sur le sol carrelé. on aurait dit une putain de danseuse étoile. un chignon trop serré -pas assez d'virginité dans ce corps qui appelle à être désiré-, un p'tit tutu bien galbé. elle s'est retournée avec la même énergie, seulement son ballet, c'est pas sur une scène qu'elle l'a exécuté. elle fait glisser ses doigts sur son cuir tanné, trace des cercles sur son torse trempé. elle a l'sourire vicieux, le charnel dans les yeux. il lui rend son sourire, la langue animale qui se déplace sur ses dents. il est persuadé que c'est elle qui entreprend -foutu fierté d'mâle beaucoup trop con. et y'a son regard happé par son ongle vernis, celui qui termine sa course sur son nez disgracieux -avouons-le. de quoi ? il comprend pas tout de suite quand elle se dégage de sa carcasse mouillée. quand elle attrape son string à la volée, comme un vulgaire billet égaré. eh ! rien trouvé de mieux qu'une vulgaire onomatopé pour signifier à la brune son mécontentement. tu t'casses comme ça ? les bras négligemment écartés, les paumes tournées vers on n'sait pas trop où, il a l'air hagard du type insatisfait qui supplie l'ciel de l'écouter. le regard en biais, elle enfile son t-shirt qui irait probablement mieux sur une gamine de dix ans -on verrait pas son nombril et la naissance de ses hanches graciles- et lui, il pousse un lamentable pffffff désabusé avant de s'octroyer le droit de lui claquer l'fessier. t'es plutôt de genre à en red'mander. sa croupe qu'il vient d'harponner et le clin d'oeil gras qu'il vient de lui accorder, la brune s'en va, laisse à sa vue ses courbes qui se balancent.

tu tuerais,
pour la bouffer.
ses courbes éhontées,
qu'elle agite sous ton nez.


il est pas rassasié, ovcanič. il s'empare d'un caleçon propre -du moins on l'espère dans cet habitat précaire- qu'il enfile aussitôt pour rejoindre sans plus d'armure la mexicaine qui gît dans son canapé. puisque t'as qu'ça à m'offrir. il tend la main, s'empare du butin. un vulgaire bourbon bon marché à la place du goût de ses seins qu'elle laisse en liberté sous ce tissu succinct. il la bouffe du regard, pose sur elle des yeux sales, une envie salace. il tenterait bien de s'emparer de nouveau d'son corps -longtemps qu'ils ont pas souillé le canapé. sa fierté qui le rattrape et comme un clébard rabroué il se contente de s'effondrer dans le sofa, complètement affaissé. y'a presque son cul qui s'en est échappé. ses pieds qui viennent s'ancrer à la table basse et le meuble qui dérape de quelques centimètres sous le poids de sa carcasse. il a pas l'allure d'un gentleman, trop à l'aise pour ça. ovcanič lève ses coudes et ses paumes qui s'échouent à l'arrière de son crâne rasé. t'as pris du cul chérie. la vacherie balancée, pas même amadouée par le mot doux peu recherché -pas un semblant de vérité, juste la mexicaine dont il raffole de l'intérêt. incapables d'avoir une discussion sensée, c'est pas pour ça qu'ils sont faits. et ça va va rien arranger. un sourcil ostensiblement redressé et le rictus au coin des lippes, il pointe de son index le verre qu'elle tient dans sa paume. déverser un peu d'essence sur ce feu qu'il s'éprend à raviver, il sait qu'elle est pas loin de la limite qu'ils adorent dépasser. il a une main qui s'égare sur le coussin entre eux, la mémoire retrouvée il sait qu'il y laissé un paquet de cancéreuses. hum ? il lui tend cette mort en tube, lui propose un peu de vapeur nicotinée. la proposition tendue et le regard insolent, il peut pas retenir ce sourire balafré lorsqu'il voit ses traits s'agacer.

oh comme c'est bon d'la voir enrager.
comme ça t'es sûr à ses yeux d'exister.
Revenir en haut Aller en bas
https://murphyslaw.forumsrpg.com/t588-beast-i-n-s-i-d-e http://murphyslaw.forumactif.com/t692-beast-i-n-s-i-d-e#6500 http://murphyslaw.forumactif.com/t721-maks-ovcanic#6868 http://murphyslaw.forumactif.com/t690-maks-ovcanic#6493

Jean Costigan

Jean Costigan

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 68
∴ PSEUDO : shotgun, marion.
∴ FACE : adria arjona.
∴ MULTICOMPTES : arthur (hunnam), camilla (portman), leo (nekfeu)
∴ CREDITS : ©canard. (ava), ©tumblr (gif) and ©mars (sign)
! ultraviolence (maks) 8f1fe24fb2d2efc722b9d6d2ce25a592
∴ AGE : vingt-huit années de chaos. le macadam brûlant sous les roues de sa moto.
∴ STATUT CIVIL : l'esprit volage, les mains baladeuses et les regards suaves. elle a pas de sentiments à donner, pas de besoin d'aimer.
∴ OCCUPATION : mécanicienne dans l'garage du frangin. douée de ses mains, elle te bricole un truc pour pas trop cher. bikers à temps partiel, ça coule dans ses veines.
∴ ADRESSE : solent road. un studio qui paye pas de mine mais qui lui convient parfaitement.
∴ ABOUT YOU : M O O D B O A D -- soon.
! ultraviolence (maks) 922e48b7a3ff329af0eb6ca7f06c3eedA L O N E / maybe i was destined to forever fall in love with people i couldn’t have. maybe there’s a whole assortment of impossible people waiting for me to find them. waiting to make me feel the same impossibility over and over again.
----------
➹ ➹ family, bikers, passion, cry, fire and ice, red lip's, leather, lithium, disaster, ultraviolance, macadam, gun, diamonds, money.
∴ SUJETS EN COURS : maks(2)

! ultraviolence (maks) Empty
MessageSujet: Re: ! ultraviolence (maks)   ! ultraviolence (maks) EmptyDim 17 Mar - 19:59



--------------------------------

maks & jean

i feel like i'm drowning, i'm drowning
you're holding me down and
holding me down.
(@two feet)

Elle est pas aimable, pas habile du docile Jean. Bien loin de la femme qui baisse l'échine, elle se laisse pas berner par les envies subtiles de celui qui revient, comme si de rien n'était. Apparement, le bruit de la sonnerie de son portable était bien plus intéressante que leurs ébats mouillés sous l'eau de la douche. Pour sur qu'elle lui ferait payer. Et c'est comme un chien enragé qu'il revient à la charge, il attrape ses hanches sans ménagement, la colle contre le meuble bancale, témoin de sa soumission. Y a ses doigts qui s'ancrent dans le faux marbre, ses pupilles qu'elle plante dans celles de Maks à travers le miroir. Il savoure, ne sait pas encore de quoi il en retourne. Un sourire en coin qui étire ses lippes et dès qu'il se sent prêt, tout puissant dans son rôle de mâle, Jean se retourne, fait volte face, un doigt sur son torse mouillé. Y a ses iris qui appelle au charnel, et sa tête qui la supplie de pas céder. Du moins, pas tout de suite. Il y croit encore, dans le fond de son crâne douteux, qu'elle écarte les cuisses pour le dernier round. Mal connaitre la mexicaine au caractère bien trempé. Et c'est lorsqu'une de ses phalanges se pose sur le bout de son nez qu'il comprend que la fin est proche. Le bouche entrouverte, elle s'amuse de sa réaction. Elle l'avait vu venir. Se sent toute puissante tout à coup. Le rire qu'elle lui accorde avant d'attraper le sous vêtement qui traine sur le sol. Elle l'enfile, demande pas son reste. Le tee-shirt suit le mouvement et sans attendre plus longtemps, elle s'échappe de son emprise, de son parfum enivrant. La main sur son cul qu'il vient frapper, elle dit rien, sourit un peu plus. Il a les envies assassines et le faire jubiler, attendre, ça la rend encore moins fébrile. Ouais, j'me casse comme ça. Un dernier regard en arrière, un clin d'oeil qu'elle lui offre en pâture et son cul qui rejoint le sofa trop usé du salon. Il t'enivre. Il te délivre. Parce que dans ses bras, tu t'es jamais senti aussi libre.

Le liquide ambré qu'elle verse sans mépris dans les deux verres posés sur la table et l'eau qui coule déjà de sa chevelure trempé. Ça roule sur son tee-shirt, sur ses courbes encore dénudées. Les tétons qui se mettent à pointer et le tee-shirt qui perd toute son utilité. Transparent à souhait. Qu'importe. Jean s'en fiche royalement, joue de ses atouts charmes qu'elle sait irrésistibles aux yeux du serbes. Il prend le verre qu'elle lui tend, s'assoie à ses cotés laissant un trou non négligeable dans le sofa. Son cul qui roule près du corps de Maks, le verre qu'elle porte à ses lèvres et le liquide qu'elle laisse couler dans le fond de son estomac. Il met pas longtemps à se venger de ce qu'elle a osé lui retirer et c'est à coup de moqueries bien placée que le jeu ne fait que commencer. Les lèvres qu'elle étire et son regard brun qui cherche le sien, elle cache ses émotions derrière le verre qu'elle sirote encore. Jean sait qu'il n'en pense pas un mot, mais adore lui faire croire le contraire aussi. Un sourcil qui se arque et rapidement, le verre rejoint le bois de la table basse. La mexicaine pose son coude sur le dossier du canapé, et sa tête dans se main, le regard tout à coup rempli de tendresses cachées. Elle fait mine d'être offusquer, joue le rôle qu'il attend surement. Si seulement tu pensais un seul de tes mots. La phrase qu'elle laisse en suspens avant de lui offrir un sourire enivré, à peine voilé. Elle se passe la langue sur les lippes, joue des envies assassines. Il lui propose une cancéreuse, elle en attrape une, la fait glisser entre ses lèvres, ne dévi pas les pupilles des siennes. Y a sa poitrine qui s'amine à chaque inspiration qu'elle prend et ce n'est que lorsqu'elle se met à chercher un briquet qu'elle laisse divaguer son regard vers la table basse. Jean ne trouve pas, mais Jean sait très bien qu'elle en a un dans la poche de sa veste en cuir. Qui se trouve ... sur l'accoudoir, de l'autre côté du corps de Maks. Une flamme qui s'allume dans la prunelle de ses yeux lugubres, et sans attendre plus longtemps, la belle s'étire, passe son corps par dessus celui de l'amant, lui offre son cul en pâture. Son nombril touche sans mépris les jambes du serve, elle se déhanche avec amusement, faisant mine de chercher dans le fond de ses poches ce qui allumera surement sa vie. T'es sûr que j'ai prit du cul ? Elle lui laisse assez de temps pour qu'il puisse contempler l'horizon de fessier avant de retrouver la tranquillité des coussins bien tassés.

Le briquet qu'elle tient entre ses doigts, la flamme qu'elle allume -tout comme le mec en face-, et sur la cigarette, elle tire ce qu'il lui reste de vie, s'enfume les poumons jusqu'à l'asphyxie. D'un geste habile, la belle lui balance le briquet tant désiré, enfonce son dos dans le fond du canapé et laisse échouer ses pieds sur les genoux de Maks. Le tee-shirt qu'elle remonte lentement, la cancéreuse qui fume abondamment. Elle se cambre, joue de ses courbes sous les yeux qui la harponnent. Les cuisses qu'elle écarte lentement et sa tête qui rejoint un des coussins. T'es pas trop fatigué pour un deuxième round ... grand père ? Les lippes qui s'étirent en un sourire et c'est rapidement le rire qui suit. Elle tient sa clope entre ses doigts manucurés de rouge, attend, trace un trait de la pointe de ses pieds, descend jusqu'à la virilité qui s'oppresse dans le tissu de son caleçon. Parce que si moi j'ai prit du cul, toi tu t'fais moins endurant. Elle penche la tête sur le côté la mexicaine, joue avec ses nerfs, écarte un peu plus les jambes, se laisse happer parce qu'elle croyait éphémère. Tu peux pas t'en passer, de ses mains qui torturent ton épiderme, de ton palpitant qui bat au rythme de ses envies contre ta peau.
Revenir en haut Aller en bas
https://murphyslaw.forumsrpg.com/t572-beautiful-trauma-jean http://murphyslaw.forumactif.com/t687-bad-things-jean http://murphyslaw.forumactif.com/t688-jean-costigan#6446

Contenu sponsorisé



! ultraviolence (maks) Empty
MessageSujet: Re: ! ultraviolence (maks)   ! ultraviolence (maks) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
! ultraviolence (maks)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MURPHY'S LAW :: iii. part three / hill head :: solent road :: habitations-
Sauter vers: