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 t'aimer tard le soir, cam

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Saul Ledger

Saul Ledger

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 367
∴ PSEUDO : vaas
∴ FACE : tom badass hardy
∴ MULTICOMPTES : ovcanič (bernthal) & shelby (labeouf)
∴ CREDITS : shotgun
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∴ AGE : quarante et une foutues années qu'il assoit son autorité. tout ça a commencé loin de londres et de ses pavés structurés. c'est l'air israélien qu'il a pour la première fois respiré. (treize novembre)
∴ STATUT CIVIL : y'a toujours l'coeur qui bat, c'est évident, marié parce qu'il l'aime passionnément. mais y'a pas si longtemps, elle a demandé le divorce. les papiers insolents qui trônent sur la table, il les signe pas, parce qu'il en a pas la force.
∴ OCCUPATION : figure de notoriété, un visage que tout l'monde connaît, il a sous son aile une écurie de courses qu'il a créée. une fortune renommée, une légalité qui a jamais existé. derrière son apparence bien calculée, ledger est un habile trafiquant d'armes et de drogues. la violence pour encre, il est le roi sur son trône, son histoire dont il écrit le prologue.
∴ ADRESSE : (#45) cliff road.
∴ SUJETS EN COURS : t'aimer tard le soir, cam 1578914602-3129456dce608fdb4d6106cb38a79e66

◇ vera ◇ yiska ◇ intrigue ◇ sara

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MessageSujet: t'aimer tard le soir, cam   t'aimer tard le soir, cam EmptyMer 13 Mar - 21:56

« oui monsieur ledger ? hum. je vous appelle pour vous signifier que votre femme est ici, au commissariat. pourquoi ? qu'est-ce qu'il s'est passé ? c'est à cause de la tempête monsieur, elle s'est présentée ici accompagnée de .. votre soeur je crois. et elle a porté plainte pour séquestration. pardon ? vous vous foutez de moi ? qui a fait ça ? on ne sait pas monsieur, une enquête est en cours. et il y a eu effraction aussi. ça je m'en cogne. elle va bien ? un peu secouée. je crois qu'elle vous attend. »

pas de réponse. pas besoin. les informations sont suffisantes et l'inquiétude, abondante. y'a beaucoup de choses que la tempête a secoué. les rues, la ville et p't'être le monde entier. mais surtout ledger et ses ambitions déraisonnées. dans la chambre d'hôtel au centre ville -abri précaire pour deux âmes solides-, l'homme s'anime, se lève du lit qu'il a laissé à sa fille, traverse la pièce trop étroite à son goût pour aller frapper à la porte de la salle de bains. réfugiés dans cet établissement répugné, l'israélien se contente de ce qu'il a trouvé pour promettre à sara un brin d'sécurité. elles sont toutes bondées, les chambres proposées par le moindre immeuble du comté -il sait pas jusqu'où iseult a frappé. la tempête a fait se terrer tous les rats du quartier dans le moindre trou qui était à leur portée. le loup et sa progéniture, en fâcheuse posture, n'ont eu autre choix que d'se mêler à d'autres natures. il n'a eu à attendre que le deuxième coup de phalange pour que la porte s'ouvre et que la buée le recouvre. sous son nez se trémousse la silhouette de sa gamine, le corps enroulé dans une grande serviette blanche -ses cheveux trempés ont subit le même sort. de ses lippes angéliques s'extirpe un quoi disgracieux, de cette voix d'ange des ados qu'on dérange. un si bel apparat pour un foutu caractère comme celui-là : les enfants, ledger y repassera. t'es pas obligée de me répondre comme ça. le ton est froid, l'accusation sèche. elle pourrait effrayer tout le monde sauf celle à qui elle est destinée. j'vais chercher ta mère, elle vient de m'appeler. tu bouges pas d'ici. je repasse te chercher. les ordres énoncés du père, le menton dodelinant de la fille qui repart aussitôt à ses occupations primaires. lui refaire la porte au nez.

tu crois que c'est trop tard.
que t'en goûteras plus le nectar.
ton palpitant qui s'égare.


il a pas vu les minutes défiler, p't'être même pas les kilomètres pavés. le frein à main agressé sur une place improvisée devant la bâtisse annexée par l'ennemi érigé. c'est une foutue ironie : la plus grosse crapule du pays qui s'apprête à franchir les portes coulissantes de ses geôliers favoris. un putain d'jeu du chat et de la souris. s'il savait, le bleu qui vient d'acquiescer, devant lequel il vient d'se presser, que s'tient devant lui la gueule enfarinée de celui qu'ils s'évertuent à chercher. quelques notes griffonnées sur un bout d'papier, tout ça empilé dans un miteux dossier. p't'être même qu'il est rangé dans l'fond d'une archive oubliée. londres n'a pas plus d'infos sur les routines du circuits que sur le dernier épisode de la toute nouvelle série -ça parle de dragons et de nains, si j'ai tout compris. l'ombre kelev ne fait que passer, va grogner sur le trou du cul qui glande au guichet. réclame maintenant qu'on l'amène à sa dulcinée.

comme un mouton mal discipliné -en général celui qui porte le pelage noir-, ledger tourne et vire dans les couloirs du commissariat, emboîte le pas au képi qui semble à peine savoir où il va. enfin il s'arrête. elle est là monsieur. l'israélien bouscule sans ménagement le bleu qui reste face à la porte, les bras ballants. la pièce qu'il pénètre à la volée, camilla assise dans un fauteuil molletonné, les genoux qui se touchent et les doigts enlacés. cam. un soupir plus qu'un appel, la brune se lève et il ne faut pas un instant gaspillé pour qu'il rejoindre son corps frêle. emprisonnée dans la cage de ses bras, elle n'a plus le loisir de s'échapper. j'ai eu peur. et comme si leur mariage ne prenait pas la flotte, comme si leur union n'avait eu qu'une passade idiote, il embrasse le creux de son cou, imprègne son crâne du parfum qui calme son pouls. il s'en rend même pas compte que des semaines, p't'être même des mois, séparent cet instant de leur dernière étreinte. qu'ils ont inlassablement peint un paysage aux couleurs blafardes. qu'aujourd'hui c'est son coeur qu'elle poignarde. dans son dos, il sent les doigts fins de la latine. sa poigne habile qui lui appuie sur l'échine. des secondes ou des heures, il se serait endormi sur son épaule, ledger. le réconfort de sa poitrine qui s'anime, ces sentiments qui contaminent. il sent le souffle de la brune dans sa nuque, ça l'fait frissonner. il se redresse et ses mains qui naturellement rejoignent le rose de ses pommettes. ses pupilles en chute libre dans celles de la muette. comment tu vas ? qu'est-ce qu'il s'est passé ? il ne sait auquel de ses yeux se rattacher, laquelle de ses respiration il ne doit pas rater.

oh comme t'avais oublié,
de ses yeux la beauté.
les paupières fermées,
tu la laissais s'échapper.
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Camilla Ledger

Camilla Ledger

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∴ PSEUDO : shotgun, marion.
∴ FACE : natalie portman.
∴ MULTICOMPTES : arthur (hunnam), jean (arjona), leo (nekfeu)
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∴ AGE : trente-huit ans de vie comblée avant que tout ne se brise. repartir de zéro maintenant, elle ne s'en sent pas capable mais y est bien obligée. la quarantaine lui fiche une peur bleue.
∴ STATUT CIVIL : en instance de divorce, l'alliance qui s'casse la gueule et l'coeur qui l'aime encore. y a les nuits loin de ses bras, dans les draps froids qui lui rappelle le manque d'un mari présent.
∴ OCCUPATION : psychologue, l'esprit n'a plus de secret à ses yeux, ou presque. elle reçoit ses clients chez elle.
∴ ADRESSE : (#45) cliff road, une villa en bord de mer qu'elle partage avec son mari et sa fille.
∴ ABOUT YOU : M O O D B O A D -- volcanique, sur la défensive. entêtée. le flot d'émotions s'appelle camilla. elle insulte en espagnole et te fait les yeux doux à coup de battements de cils. ∴ féminine à souhait. elle s'habille dans les plus grandes marques. porte le rouge chanel aux bords des lippes. ∴ les esprits les plus torturés n'ont plus de secret pour elle. ∴ sa fille, sa vie. maman comblée. épouse oubliée. ∴ bricoleuse. bien loin de femme clichée dans laquelle elle s'est enfermée. y a plus que son nom derrière la lueur de ses traits.
t'aimer tard le soir, cam 876c4191779dc750ff0d160ddd6d0fd6L I O N E S S / on some days i just feel your absence more than on others. i don’t know if it’s because missing you gets worse or because i need you or because i want to hear your voice and know i can’t.
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☾☾ passion, red lips, mother, wife, perfect, ambition, smile, fire, it's ok, chanel, money, appearances, eternal love, queen, illusion, evaporate.
∴ SUJETS EN COURS : saul(2) ∴ sara ∴ intrigue

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MessageSujet: Re: t'aimer tard le soir, cam   t'aimer tard le soir, cam EmptyJeu 14 Mar - 19:52


let's go out in flames so everyone knows who we are 'cause these city
walls never knew that we'd make it this far
@aquilo / saul and camilla
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Elle les sent encore, les liens qui coupent la circulation sanguine, le bandeau qui ballonne sa bouche, l'empêche de crier. Sa respiration brutale et son myocarde qui crie à l'agonie. Un rythme effréné qu'elle n'arrive pas à calmer. Le sang qui pulse dans ses veines et l'odeur de l'écume qui lui titille les narines. Elle sent encore les gouttes de pluie qui perlent son visage et le vent qui balaye ses cheveux. Y a le bruit du verres brisés sur le sol qui sonne en écho, les paroles balancées dans le coin de son oreille et les regards de ses agresseurs imprimés dans sa mémoire. Les pupilles qu'elle retient, les pupilles qui arrivent par flash chaque fois que Camilla ferme les yeux. Une soirée comme une autre. Une soirée parmi tant d'autre. Celle de trop. Jusqu'à ce qu'un regard familier ne rencontre le sien, jusqu'à ce que les liens qui l'emprisonnant ne soient bannis de son épiderme à jamais. Elle ne pourra jamais assez la remercier, Camilla, pour ce qu'elle a fait pour elle. Pour eux. Pour Sara. L'inspiration qu'elle prend. Madame Ledger, vous vous souvenez d'autre chose ? Les yeux qui clignent dans une confusion certaine et les souvenirs qu'elle chasse de son esprit. Elle est épuisée Ledger, incapable de répondre, incapable de donner plus de détail. La brume épaisse entoure son échine, elle a presque l'impression de suffoquer. Voir même de s'écrouler. Tout ce qui l'importe en ce moment, c'est Sara. Saul. Sa famille. Est-ce qu'ils allaient bien ? Et comme deux tragédies n'arrivent jamais en même temps, y a Iseult qui a tout balayé sur son chemin. La baraque dévastée par l'humain, mais aussi par le vent qui s'est engouffré une fois les fenêtres percées. J'peux y aller maintenant ? J'suis fatiguée. De ses mains, elle se frotte le visage, essaie de garder son calme. Des heures durant à se voir assise face à un homme qu'elle ne connait pas. Des heures durant à parler, ressasser un passé qu'elle veut révolu, oublier. On a encore quelques questions. Mais on peut reprendre un autre jour si vous voulez. Un signe de tête qu'elle fait. Bien sûr qu'elle veut reprendre un autre jour. Le képi quitte la pièce, laisse la belle à ses pensées sordides. Dans le fond de sa poche de jean, elle sent son portable, se rappelle qu'elle a des gens à appeler. Sans attendre plus longtemps, le message qu'elle envoie à son mari et son coeur qui se sert un instant. Elle a que Sara à l'esprit. Les traits de son visage, le son de sa voix. Elle tuerai pour les entendre encore une fois. Une putain de dernière fois.

Les minutes qui s'écoulent. Peut être même les heures. Elle a plus la notion du temps, se perd dans les songes. Les bras de Morphée qui l'entourent doucement et dans son siège, elle s'endort. Pas paisiblement. Juste crevée. Mine affreuse qu'elle affiche, cernes sous ses cils. Votre mari est là. Ça la sort du demi sommeil dans lequel elle s'est laissée couler. Les yeux brumeux, les mains qui cherchent le réconfort et la chaleur de ses genoux. Quelques secondes à peine avant que ses pupilles n'entrent en collision avec le corps de son mari, hâté par le moment où il allait enfin la retrouver. Mécanisme, c'est sans trop savoir comment que la belle rejoint ses deux pieds, se lève enfin de ce fauteuil qui porte probablement la marque de ses fesses. Toutes les disputes semblent bien loin à présent. Evaporées dans l'océan. Le divorce, le besoin d'indépendance, le manque d'affection. Camilla oublie ses maux au moment même où dans ses bras, elle trouve refuge, se laisse aller contre son épaule docile. Le palpitant qui rate des battements, le parfum qui l'enivre et de ses frêles bras, elle l'entoure avec apaisement. Toutes les sensations malsaines qu'elle éprouve depuis l'incident, tout ce qu'elle ressent, elle l'oublie. Elle le met de côté, elle s'en débarrasse même. Parce que Saul est là. Parce que c'est tout ce qui compte après tout. J'suis tellement contente de t'voir. Le murmure qu'elle lui adresse, le besoin de tendresse. Elle pensait pas, Cam, un jour lui redire ça. Avoir les paroles dociles, aimantes, attachantes. Y a les années qui les ont séparé et un évènement pour les enlacer. Le destin, fugace, fait parfois des surprises inattendues, mais Camilla ne s'avoue pas encore gagnante de tous les tableaux qui tâchent le paysage paisible de son mariage. Le réconfort de son corps contre le sien, le sentiment qu'il t'appartient. L'instant suspendu dans le temps. Elle aurait pu s'endormir contre lui, se laissait à la fatigue qui l'envahit. Là, Camilla aurait trouver un sommeil réparateur. Là, tout contre son coeur. Puis y a ses paumes qui rejoignent le rouge de ses joues, son regard azur qui perce ses pupilles brunes. Des années qu'ils s'étaient pas regardé, de la façon la plus aimée. Les questions qui finissent par bercer leur illusion et Camilla qui secoue la tête gentiment. Elle a pas envie d'en parler maintenant. Elle veut juste retrouver Sara, retrouver son chez soi. Ça va, ça va. J'sais pas. J'suis épuisée. On peut en parler plus tard ? La belle le presse, lui laisse pas le temps de répondre à la question qui n'en est pas une. Y a ses phalanges qui se posent sur ses bras, ses dents qui mordent ses lippes par angoisse. Comment va Sara ? Le regard inquiet du mère, le palpitant qui résonne. Elle attend. Cherche dans le fond de ses yeux la vérité. Pourtant, elle y voit pas l'inquiétude d'un père, mais plutôt celui d'un mari. Elle a presque l'impression de le retrouver après tant d'années. Les sentiments pas oubliés, t'essaie pourtant toujours te convaincre que c'est la meilleure chose à faire : l'abandonner. Mais t'es pas capable de livrer cette guerre aujourd'hui.

J'vous rappelle pour d'autres détails. L'agent qui lui fait un signe de tête qu'elle peut quitter les lieux, qu'elle peut enfin se tirer pour de meilleurs cieux. La main de Saul dans la sienne, les pas lents d'une faiblesse. Elle a plus le contrôle de son corps Camilla. Elle est vide comme une coquille. Y a plus rien qui la tient debout, à part l'espoir de voir les traits du visage de son enfant. Neuf mois à la porter, une seconde pour l'aimer. Dans l'habitacle de la voiture, la brune se sent en sécurité, près de son époux bien aimé, elle se sent protéger. Pourtant, elle a pas le temps de voir la route défilée, ni même les dégâts occasionnés par Iseult, que ses yeux se ferment, se laissant emporter par le sommeil. Elle sait pas bien où il l'emmène. Si c'est à l'hôtel ou dans leur maison. Ne sait pas bien non plus dans quel état les lieux ont été laisser. Et c'est devant la devanture clignotante qu'elle ouvre les yeux, se laisse happer par les lumières qui frémissent. L'hôtel. Ils ont du y trouver refuge. Et c'est avec un empressement total que Camilla ouvre la portière de la voiture, se dirige droit vers l'entrée de la bâtisse.
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