AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FERMETURE DU FORUM.
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

Partagez
 

 Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul|

Aller en bas 

Sara Ledger

Sara Ledger

welcome to hill head ☽ member
∴ POSTS ENVOYES : 91
∴ PSEUDO : S.
∴ FACE : Lily-Rose Depp
∴ CREDITS : Shiya - tumblr
Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| Tumblr_n6pksrs8ze1s03004o1_500
∴ AGE : 19 ans
∴ STATUT CIVIL : Célibataire.
∴ OCCUPATION : Etudiante en droit.
∴ ABOUT YOU : 1.Sara ne connaît qu’une seule solution pour soigner une baisse de morale : le shopping. Lécher les vitrines de luxe, fouiller les étalages des friperies, essayer toutes les chaussures d’une boutique spécialisée… rien n’est assez bien ou trop beau tant qu’elle se remonte le moral. Le must, c’est de se prêter au jeu en compagnie de sa maman. Elle est entourée, Sara. Il gravite autour d’elle beaucoup de monde, d’amies également, mais la seule femme en qui elle a confiance, c’est Camilla. Elle n’a que très peu de secrets pour elle et, bien qu’elle soit majeure, elle n’hésite pas à se réfugier au creux de ses bras si elle en ressent le besoin. 2. Passionnée de mécanique, elle apprit en compagnie de son père alors qu’elle n’était qu’une enfant. C’était leur rituel, celui du dimanche. Sara avait décrété que cette journée leur était réservée et, Saul, il se plia aux exigences de sa princesse. Il lui apprit à changer un filtre à air, à reconnaître la moindre panne juste à l’oreille. Avec lui, elle révisa des moteurs et remplaça des embrayages défectueux. Arbres à cames, courroie d'administration et carburateur sont des mots loin d’être étrangers à son vocabulaire. Aujourd’hui, ni l’un ni l’autre n’ont forcément le temps de se réunir hebdomadairement, mais ils n’oublient pas qu’ils ont, ensemble, une vieille bécane et une vieille bagnole, à réparer, juste pour elle. 3. Parce que les chiens ne font pas les chats, si elle partage la passion des moteurs avec papa, elle s’est toujours beaucoup intéressée à la décoration. Dans son souvenir, elle s’asseyait auprès de sa maman et elles feuilletaient ensemble des magazines. Quelques fois, il lui est arrivé d’aider à remettre en couleur, à réinventer un objet ou à donner son avis sur l’achat d’un meuble ou l’autre. Elle était petite quand elle décora sa chambre et Dieu qu’elle fut fière de la joie de sa mère plus que satisfaite du résultat. 4. Sara, elle ne boit pas pour le plaisir. On ne la trouve avec de l’alcool à la main que pour parader. Vin rouge ou champagne, elle le sirote et ne finit jamais son premier verre. Pourtant, le goût est plaisant, plus encore s’il y a des bulles. Malheureusement, cette crainte de perdre le contrôle d’elle-même, d’une situation et, pire, de sa vie l’angoisse au plus haut point. Trop souvent elle a contemplé, d’un œil effaré, des types ou des gamines, jusqu’alors respectables, se transformer en pitoyables épaves. Hors de question que ça lui arrive… faudrait-il qu’elle aime jusqu’à la souffrance pour déposer les armes et lâcher prise. 5. Petite – elle devait avoir cinq ans - elle a failli mourir noyée tandis qu’elle jouait au bord d’une piscine. Un homme l’a poussée par inadvertance. Elle ne savait pas nager. Son père, son héros l’a sauvée tandis qu’elle s’imaginait déjà morte. Depuis, elle n’a plus jamais remis les pieds dans l’eau chlorée d’une piscine. Au mieux, elle se baigne à la plage, si l’eau ne dépasse pas sa taille, mais ce n’est pas sa tasse de thé. Elle préfère s’essayer au beach-volley, lire un bouquin sur un transat et sous un parasol, se balader au bord de l’eau, mais s’éloigner du bord à plus d’un mètre ? Jamais sans une personne de confiance, et qu’importe son âge… 6. Dans son enfance, elle cultiva le rêve assumé de travailler avec son père ou avec sa mère. La psychologie ne lui plaisant pas vraiment, elle hésita entre la médecine ou le droit. Elle opta pour son dernier choix. Pourrait-elle être plus utile à son père qu’en étant capable de défendre ses intérêts ? Qu'en l'aidait à choisir ses placements ? Qu'en négociant avec lui ses sponsors ? Elle étudie fort pour atteindre cet objectif. 7. Elle s’est essayée à la danse classique et à l’athlétisme, mais ces sports n’éveillèrent en elle aucune passion. En revanche, elle se révéla dans la musique et le wing chun, art martial adapté à sa frêle silhouette et à sa nervosité. Ainsi, joue-t-elle du piano et du violoncelle. Récemment, elle s’est essayée à la guitare, pendant un blocus. Quant à la boxe chinoise, c’est son exutoire. Elle l’aide à canaliser son énergie. Elle la rassure au quotidien. 8. Elle est dotée d’une mémoire auditive hors-norme. Pour ses études, c’est un atout. Elle assimile près de 75% de la matière en participant au cours. Dans son quotidien, c’est une plaie pour elle et pour les autres. Elle n’oublie jamais ce qui l’a rendue particulièrement heureuse ou malheureuse. Elle compare d’ailleurs son cerveau à un placard aux mille tiroirs qu’elle ouvre au besoin pour ressortir les vieux dossiers. Elle les utilise alors à bon ou à mauvais escient, selon le cas, blessant, parfois, obtenant, toujours. 9. Elle ne porte pas de parfum. Juste de l’essence de patchouli. C'est fort, mais ça sent bon. Elle aime parce que c’est identitaire. Tout le monde sait qu’elle approche rien qu’en humant l’air. 10. Elle a fumé sa première cigarette à l’âge de 16 ans. Elle cherchait à impressionner un mec qui, en apparence, ne la regardait pas. Depuis, elle n’a jamais arrêté, mais n’en fait certainement pas l’étalage. Elle ignore comment ses parents réagiraient et s’il est bien quelque chose qui l’effraie, c’est de les décevoir. Pour demeurer leur plus belle réussite, pour que le regard qu’ils posent sur elle ne change jamais, elle ne peut se permettre d’être tout à fait honnête. Certes, elle ne cultive que peu de secrets, mais il en est, quelques-uns, en particulier lorsqu’ils concernent ses histoires d’amour souvent interdites. C’est inconscient évidemment. Elle n’est pas bien différente des autres filles de son âge. Elle rêve, elle aussi, d’une histoire d’amour sans complexité, d’un homme qui l’adorerait et qu’elle aimerait en retour. Sauf qu’elle s’embrigade systématiquement dans des relations aux lendemains incertains à cause de l’âge, du statut, du métier ou de la proximité avec son jaloux de père. Ce n’est pas vraiment sa faute. Elle en sait si peu sur l’amour… elle ne connaît que le modèle de Camilla et Saul : passionné jusqu’à la souffrance parfois, faits de cris, de larmes, d’éclats de rires et de tendresse, beaucoup de tendresse. Du moins, était-ce ce qu’elle s’était toujours imaginée jusqu’ici…11. Elle a hérité de l’indécision de sa mère. Alors, pour s’aider à trancher, elle fait des listes… .


Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| Empty
MessageSujet: Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul|   Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| EmptyJeu 14 Mar - 22:10

L’odeur des pneus brûlés sur l’asphalte et de la graisse, le bruit des moteurs vrombissant, l’agitation de la fourmilière qui agit au bon déroulement des essais, l’ambiance était familière et diablement rassurante. Je me sentais déjà mieux. Il ne restait plus grand-chose de ma détresse « amoureuse », mais je n’avais rien oublié de ma découverte et de mes sueurs froides. L’objet du feuillet trouvé par inadvertance dans les affaires de ma mère était imprimé dans ma mémoire. Elle l’épelait à l’image d’un Nabokov pour sa Lolita, le romantisme dramatique en moins. Divorce. D.I.V.O.R.C.E. « Jamais ! » répondait mon entêtement. Ma petite existence routinière ne se disloquerait pas à cause des caprices de ma mère et de la négligence de mon père. Car, oui, il l’était, mon héros. Si, le plus souvent, il honorait les femmes de sa vie pour dîner en famille, il repartait aussitôt l’assiette engloutie et ne reparaissait que tard dans la nuit ou tôt dans la matinée, selon le point. Moi, ça m’agaçait. Dès lors, que dire de l’impact sur maman ? J’étais convaincue que cette manie alimentait ces querelles de plus en plus fréquentes. Évidemment, c’était naïf comme raisonnement, j’en étais parfaitement conscience. Sauf que j’aimais trop mes œillères pour m’en débarrasser. Que m’apprendrait la clairvoyance ? Que la réalité est plus complexe ? À quoi bon ? J'adorais me persuader que leurs sentiments sont éternels, invincibles, à l’abri du danger, capable de surmonter toutes les difficultés. Il me plaisait d'envisager de ce que leur couple résidait au cœur de la jalousie, que tout autre pâlissait devant tant de complicité. « Mademoiselle, le casque ! » me héla une de ces employées. « Vos oreilles. » Perdue dans mes pensées, j’avançais sans réfléchir vers le circuit et le grondement assourdissant des voitures répétant inlassablement le même tour. Interrompue dans mon élan par l’assistante, je jetai un regard circulaire autour de moi. Nulle trace du boss. « Je cherche mon père. Vous ne savez pas où il est ? » m’enquis-je auprès de mon interlocutrice non sans avoir repoussé son offre. « Je pense qu’il est dans son bureau. » Elle n’ajouta rien de plus, sans doute parce qu’elle n’y était pas autorisée, mais j’étais le bébé du boss, il lui pardonnerait son indiscrétion. « Merci beaucoup » lui lançais-je tandis que je pressais le pas vers le lieu précité. J’avais hâte… hâte de le voir, de l’entendre, de le manipuler, un peu, pour son propre bien.

Je foulais à peine le sol du grand hall des bâtiments administratifs du circuit quand je tombai nez à nez avec mon père et ma jolie bouche se fendit d’un sourire sincère. « Oh zut… t’étais la dernière personne que j’avais envie de voir aujourd’hui. » mentis-je avec ironie, me frayant un chemin au creux de ses bras. Une telle démonstration de bon sentiment, c’était rare. Ça n’était plus arrivé depuis le soir de son anniversaire. Cet après-midi-là, j’en avais pourtant besoin. J’avais besoin d’être rassurée par rapport à l’avenir et à l’affection. Apprendre que mon non-amant était marié me secoua terriblement. Je crus d’abord qu’il s’agissait de la peine que cause la trahison, mais cette douleur-là céda rapidement sa place à la peur. Il me révéla son secret et je songeai à mon père, à ma mère, à leur éventuelle déception. Je m’inventai une histoire dans laquelle il mésestimait leur affection à mon égard au profil d’un profond dédain. Vint ensuite ce qui m’entête depuis lors. Autant avouer que j’avais cruellement besoin de me sentir à nouveau princesse indétrônable. Pour ce faire, quoi de mieux qu’un câlin de mon pilier de père ? « Dis-moi que tu as du temps à me consacrer. J’ai passé une putain de journée de merde. Vraiment. Une de celle où franchement, tu aurais pas dû te lever. Et… je ne sais pas… maman était occupée, comme toujours. » Je roulai des yeux feignant de m’en plaindre. Or, elle était disponible, Camilla. Elle s’arrangeait pour l’être quand je la réclamais. Elle m’était autant dévouée que son mari. Mais, ne suffit-il pas qu’il se sente lui-même délaissé pour délier les langues ? « J’ai eu envie de venir te voir, d’aller manger une glace, comme quand j’étais petite. Je me suis dit que, toi, tu ferais bien ça pour moi. » Le libérant de mon oppression, je levai mon regard clair et suppliant vers le sien. Je me moquais bien qu’il m’interroge sur mes tracas. Je saurais répondre. Au mot « garçon », il fuyait la conversation par jalousie. « Donc, tu vas bien trouver une petite heure dans ton emploi du temps pour ta petite fille chérie ? Pour te faire pardonner de ne pas être venu me voir quand tu es rentré alors qu’à deux heures du matin, il y avait encore de la lumière dans ma chambre ? » En réalité, il était bien plus tard. Lorsqu’il grimpa l’escalier de la villa, son pas me réveilla, mais les feux étaient éteints depuis longtemps. Je lui mentais, éhontément. Personne ne troubla ma quiétude aux alentours des heures annoncées. Je n’avais rien vu, rien entendu. Mais, ça, il l’ignorait. S'il n’était pas au bercail à cette heure, qui rentra si tard ? Qui ? Si ce n'est pas ma mère dans l’éventualité où elle n’était pas restée sagement à la maison !
Revenir en haut Aller en bas

Saul Ledger

Saul Ledger

welcome to hill head ☽ staff
∴ POSTS ENVOYES : 367
∴ PSEUDO : vaas
∴ FACE : tom badass hardy
∴ MULTICOMPTES : ovcanič (bernthal) & shelby (labeouf)
∴ CREDITS : shotgun
Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| 1578914602-3129456dce608fdb4d6106cb38a79e66
∴ AGE : quarante et une foutues années qu'il assoit son autorité. tout ça a commencé loin de londres et de ses pavés structurés. c'est l'air israélien qu'il a pour la première fois respiré. (treize novembre)
∴ STATUT CIVIL : y'a toujours l'coeur qui bat, c'est évident, marié parce qu'il l'aime passionnément. mais y'a pas si longtemps, elle a demandé le divorce. les papiers insolents qui trônent sur la table, il les signe pas, parce qu'il en a pas la force.
∴ OCCUPATION : figure de notoriété, un visage que tout l'monde connaît, il a sous son aile une écurie de courses qu'il a créée. une fortune renommée, une légalité qui a jamais existé. derrière son apparence bien calculée, ledger est un habile trafiquant d'armes et de drogues. la violence pour encre, il est le roi sur son trône, son histoire dont il écrit le prologue.
∴ ADRESSE : (#45) cliff road.
∴ SUJETS EN COURS : Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| 1578914602-3129456dce608fdb4d6106cb38a79e66

◇ vera ◇ yiska ◇ intrigue ◇ sara

Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| Empty
MessageSujet: Re: Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul|   Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| EmptyJeu 21 Mar - 11:33

des jours que iseult avait frappé, qu’elle avait laissé dans son sillage l’implacable fatalité. des arbres arrachés qui se sont pointés sur le macadam, comme un -énorme et c’est peu dire- cheveu sur la soupe, comme un indésirable prétentieux qui n’a pas attendu d’être invité -puisque de toute façon, il ne l’aurait jamais été. des vitres éventrées, un garage inondé et dans le centre de la piste la méditerranée qui s’est créée. on aurait presque remarqué sous l’ondée le froissement muet à la surface, le mouvement calme de l’eau fouettée par la brise -comme une douce esclave comblée par cette attitude soumise. et si on regardait bien, si on se concentrait sur la peau de l’eau ridée, on pourrait voir la réalité qui s’amuse, les mirages qui fusent. les yeux plissés, l’imagination fertilisée, la plus innocente des naïveté pourrait croire observer sous ses pupilles réactives le dos de quelques dauphins agités, de leurs bousculades lascives. loin d’se laisser aller à ce genre de stupidités, ledger ne voit que la noyade de quelques pneus, l’argent fictif qui prend feu. il s’sent rarement dépassé, si peu souvent menacé. le loup n’se fait jamais chassé. force est de constater qu’la nature s’est amusée à rendre son ego moins aiguisé.

dans leurs yeux y’a l’horreur,
et du chaos toute l’ampleur.
dans les tiens la rancoeur,
et le poids du labeur.


les portes du hall qui claquent et ledger qui s’empresse, va pour rejoindre des courses l’allégresse. dans son sillage, les deux cabots fidèles qui lui emboîtent le pas, rôdent autour de ses genoux comme deux cerbères malinois. parker et barlow, les deux créatures qui apaisent sa passion cynophile, qui montrent les crocs même pour le futile. alors qu’on pourrait aisément les comparer, en réalité, avec deux peluches animées, lorsqu’ils considèrent leur meute -les ledger sans exception- en sécurité. d’autres portes qui se bousculent et le calme des cabots qui bascule. les canidés qui avalent le hall à grandes enjambées, cherchent à saluer la fille de généreuses lampées baveuses. sara. ledger soupire, ne s’attendait pas à la voir là -malgré le bonheur de la sentir dans ses bras. loin d’être tendre avec la pudeur de son paternel, la gamine lui ouvre les paumes, colle contre son torse sa bouille de môme. le loup laisse s’échouer subtilement un baiser sur la tempe de son enfant, grince des dents lorsque ses mots lui écorchent les tympans. une putain de journée de merde ? j’suis ton père sara, pas ton pote. il est autoritaire, ledger, il demande rigueur à sa progéniture, de pas de mots de petite envergure -alors que lui-même abuse de vulgarité, n’s’exprime que pas onomatopée, raffole de cette absence de sobriété. mais de sara, il exige simplicité, mondanité. drôle de contradiction pour la brutalité qui tente d’élever la féminité. et ta mère est certainement moins occupée que moi. la gamine qui quitte les bras de son loup de père et fait quelques pas en arrière. elle a le regard suppliant, celui qui demande la terre entière silencieusement. et saul octroyait une pensée pour sa dulcinée, se demandant ce qui pouvait tant que ça l’occuper pour sa fille unique délaisser. il repense un instant à la chaleur de son corps, ces draps qu’elle a rejoint pendant que la chaos grondait dehors. cette main qu’elle lui a tendue, les balbutiements d’un amour décousu.

ledger reprend sa marche, les chiens à sa suite et sara qui presse ses longues jambes pour compenser la cadence militaire de son père. il regarde sa montre -inutile spasme puis que l’aiguille trotte d’elle-même dans son crâne-, engame d’une oreille distraite les mots de sa fille. sauf que tu n’es plus petite sara. il se souvient de l’odeur de fraise, du sable dans ses vêtements et de sara gambadant sur la plage juste devant. il avait adoré ce visage souriant -lorsqu’il avait plus de temps. le loup s’arrête, adresse à la gamine un rictus amusé. même si c’mensonge est vrai, il me semble qu’on a plus besoin d’un câlin de son père pour s’endormir lorsqu’on a la vingtaine. il pose sur elle un regard protecteur -presque amoureux-, s’rappelle qu’il a fait une promesse il y a peu. sa main qu’il retire de sa poche pour la poser sur l’épaule nue de sa gosse. il tient sara fermement dans la sécurité de son bras et ses ambitions auxquelles il emboite le pas. j’ai pas de glace pour toi. en revanche, j’crois qu’y’a un moteur qui a besoin de tes talents quelques part dans le garage des écuries. prête à aider ton vieux père ? ça fait longtemps que j’ai pas fait ça. kostya ne lui en voudra pas de prendre sans demander quelques tâches de son temps débordé. ledger s’oblige à mettre de côté la trésorière qu’il s’apprêtait à épauler -romy est douée, elle se contentera de c’qu’il lui est attribué. le loup change de cap, prend le large vers le garage. sa gamine contre son flanc et les cabots dans l’sillage.

oh comme ça t’fait peur,
de la solitude la lueur.
dans son regard le bonheur,
s’être père un honneur.
Revenir en haut Aller en bas

Sara Ledger

Sara Ledger

welcome to hill head ☽ member
∴ POSTS ENVOYES : 91
∴ PSEUDO : S.
∴ FACE : Lily-Rose Depp
∴ CREDITS : Shiya - tumblr
Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| Tumblr_n6pksrs8ze1s03004o1_500
∴ AGE : 19 ans
∴ STATUT CIVIL : Célibataire.
∴ OCCUPATION : Etudiante en droit.
∴ ABOUT YOU : 1.Sara ne connaît qu’une seule solution pour soigner une baisse de morale : le shopping. Lécher les vitrines de luxe, fouiller les étalages des friperies, essayer toutes les chaussures d’une boutique spécialisée… rien n’est assez bien ou trop beau tant qu’elle se remonte le moral. Le must, c’est de se prêter au jeu en compagnie de sa maman. Elle est entourée, Sara. Il gravite autour d’elle beaucoup de monde, d’amies également, mais la seule femme en qui elle a confiance, c’est Camilla. Elle n’a que très peu de secrets pour elle et, bien qu’elle soit majeure, elle n’hésite pas à se réfugier au creux de ses bras si elle en ressent le besoin. 2. Passionnée de mécanique, elle apprit en compagnie de son père alors qu’elle n’était qu’une enfant. C’était leur rituel, celui du dimanche. Sara avait décrété que cette journée leur était réservée et, Saul, il se plia aux exigences de sa princesse. Il lui apprit à changer un filtre à air, à reconnaître la moindre panne juste à l’oreille. Avec lui, elle révisa des moteurs et remplaça des embrayages défectueux. Arbres à cames, courroie d'administration et carburateur sont des mots loin d’être étrangers à son vocabulaire. Aujourd’hui, ni l’un ni l’autre n’ont forcément le temps de se réunir hebdomadairement, mais ils n’oublient pas qu’ils ont, ensemble, une vieille bécane et une vieille bagnole, à réparer, juste pour elle. 3. Parce que les chiens ne font pas les chats, si elle partage la passion des moteurs avec papa, elle s’est toujours beaucoup intéressée à la décoration. Dans son souvenir, elle s’asseyait auprès de sa maman et elles feuilletaient ensemble des magazines. Quelques fois, il lui est arrivé d’aider à remettre en couleur, à réinventer un objet ou à donner son avis sur l’achat d’un meuble ou l’autre. Elle était petite quand elle décora sa chambre et Dieu qu’elle fut fière de la joie de sa mère plus que satisfaite du résultat. 4. Sara, elle ne boit pas pour le plaisir. On ne la trouve avec de l’alcool à la main que pour parader. Vin rouge ou champagne, elle le sirote et ne finit jamais son premier verre. Pourtant, le goût est plaisant, plus encore s’il y a des bulles. Malheureusement, cette crainte de perdre le contrôle d’elle-même, d’une situation et, pire, de sa vie l’angoisse au plus haut point. Trop souvent elle a contemplé, d’un œil effaré, des types ou des gamines, jusqu’alors respectables, se transformer en pitoyables épaves. Hors de question que ça lui arrive… faudrait-il qu’elle aime jusqu’à la souffrance pour déposer les armes et lâcher prise. 5. Petite – elle devait avoir cinq ans - elle a failli mourir noyée tandis qu’elle jouait au bord d’une piscine. Un homme l’a poussée par inadvertance. Elle ne savait pas nager. Son père, son héros l’a sauvée tandis qu’elle s’imaginait déjà morte. Depuis, elle n’a plus jamais remis les pieds dans l’eau chlorée d’une piscine. Au mieux, elle se baigne à la plage, si l’eau ne dépasse pas sa taille, mais ce n’est pas sa tasse de thé. Elle préfère s’essayer au beach-volley, lire un bouquin sur un transat et sous un parasol, se balader au bord de l’eau, mais s’éloigner du bord à plus d’un mètre ? Jamais sans une personne de confiance, et qu’importe son âge… 6. Dans son enfance, elle cultiva le rêve assumé de travailler avec son père ou avec sa mère. La psychologie ne lui plaisant pas vraiment, elle hésita entre la médecine ou le droit. Elle opta pour son dernier choix. Pourrait-elle être plus utile à son père qu’en étant capable de défendre ses intérêts ? Qu'en l'aidait à choisir ses placements ? Qu'en négociant avec lui ses sponsors ? Elle étudie fort pour atteindre cet objectif. 7. Elle s’est essayée à la danse classique et à l’athlétisme, mais ces sports n’éveillèrent en elle aucune passion. En revanche, elle se révéla dans la musique et le wing chun, art martial adapté à sa frêle silhouette et à sa nervosité. Ainsi, joue-t-elle du piano et du violoncelle. Récemment, elle s’est essayée à la guitare, pendant un blocus. Quant à la boxe chinoise, c’est son exutoire. Elle l’aide à canaliser son énergie. Elle la rassure au quotidien. 8. Elle est dotée d’une mémoire auditive hors-norme. Pour ses études, c’est un atout. Elle assimile près de 75% de la matière en participant au cours. Dans son quotidien, c’est une plaie pour elle et pour les autres. Elle n’oublie jamais ce qui l’a rendue particulièrement heureuse ou malheureuse. Elle compare d’ailleurs son cerveau à un placard aux mille tiroirs qu’elle ouvre au besoin pour ressortir les vieux dossiers. Elle les utilise alors à bon ou à mauvais escient, selon le cas, blessant, parfois, obtenant, toujours. 9. Elle ne porte pas de parfum. Juste de l’essence de patchouli. C'est fort, mais ça sent bon. Elle aime parce que c’est identitaire. Tout le monde sait qu’elle approche rien qu’en humant l’air. 10. Elle a fumé sa première cigarette à l’âge de 16 ans. Elle cherchait à impressionner un mec qui, en apparence, ne la regardait pas. Depuis, elle n’a jamais arrêté, mais n’en fait certainement pas l’étalage. Elle ignore comment ses parents réagiraient et s’il est bien quelque chose qui l’effraie, c’est de les décevoir. Pour demeurer leur plus belle réussite, pour que le regard qu’ils posent sur elle ne change jamais, elle ne peut se permettre d’être tout à fait honnête. Certes, elle ne cultive que peu de secrets, mais il en est, quelques-uns, en particulier lorsqu’ils concernent ses histoires d’amour souvent interdites. C’est inconscient évidemment. Elle n’est pas bien différente des autres filles de son âge. Elle rêve, elle aussi, d’une histoire d’amour sans complexité, d’un homme qui l’adorerait et qu’elle aimerait en retour. Sauf qu’elle s’embrigade systématiquement dans des relations aux lendemains incertains à cause de l’âge, du statut, du métier ou de la proximité avec son jaloux de père. Ce n’est pas vraiment sa faute. Elle en sait si peu sur l’amour… elle ne connaît que le modèle de Camilla et Saul : passionné jusqu’à la souffrance parfois, faits de cris, de larmes, d’éclats de rires et de tendresse, beaucoup de tendresse. Du moins, était-ce ce qu’elle s’était toujours imaginée jusqu’ici…11. Elle a hérité de l’indécision de sa mère. Alors, pour s’aider à trancher, elle fait des listes… .


Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| Empty
MessageSujet: Re: Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul|   Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| EmptySam 23 Mar - 16:42

C’était froid comme la lame d’une guillotine, mais je ne m’en froissai ni ne m’en étonnai. La vulgarité, dans ma bouche, il la déteste mon père et j’en présumais aisément les causes. Un tel langage m’éloigne de la petite fille que j’étais et qui le reprenait pour un « ouais » à la place d’un « oui ». ça l’obligeait à réaliser prématurément que, si je restais son enfant, je n’en étais plus vraiment un, que j’avais grandi trop vite et que, peut-être, un jour prochain il perdra tout contrôle sur mes choix et sur ma vie tout entière.  Oui, un jour, quand d’un sourire un autre me ravira, un autre avec lequel je jugerai bon de me construire un avenir, il ne sera plus mon référent ultime lorsque j’aurai un pépin, il ne sera plus le seul héros à demeure dans mon petit cœur et quel père n'en serait pas effrayé. Finalement, je l'avais épargné jusqu'ici. Mais pour combien de temps encore ? « Ben, si, un peu quand même. » plaisantais-je en quittant ses bras pour me concentrer sur les malinois de la famille. Je les câlinais tandis qu’ils cherchaient à me lécher les mains. Néanmoins, un regard vers Saul suffit à gommer mon sourire candide. J’aurais juré qu’il n’appréciait pas et, au diable les pirouettes, je m’autocorrigeai. « Ouais. C’était pas drôle. Tu es mon père et pas mon pote. Je ferai plus attention à mon vocabulaire. » Je le trouvais dur et j’aurais bien protesté davantage, mais quel intérêt ? Je ne m’étais pas déplacée par hasard. J’avais en tête deux objectifs. Pour les atteindre, j’avais besoin de sa coopération pleine et entière, pas de le foutre en rogne. « Et, tu serais surpris d’apprendre qu’elle prend de plus en plus de clients. Dont un qu’elle voit souvent quand même… il doit être au bord du suicide pour qu’elle s'intéresse tant à son cas… Enfin, je suppose, je n’en sais rien… ça cache peut-être autre chose, je ne lui ai pas posé la question. » Je haussai les épaules, feignant d’être perplexe, avant de poursuivre. « Et, je n’ai pas dit que j’avais besoin que tu viennes me border, papa. Quoique, je pense qu’il y a pas d’âge pour ça. » ponctuais-je en lui emboîtant le pas vers je ne sais où. Le savoir n’avait aucune espèce d’intérêt. Je le suivrais au bout du monde, mon père. « Ce que je dis, c’est que j’aurais voulu que tu passes me souhaiter la bonne nuit parce que je t’ai attendu une grosse partie de la soirée et que j’avais un truc à te dire en plus. Enfin, plutôt à te demander, mais… j’y reviendrai. » Pour ce faire, j’avais besoin d’un tête à tête.

Manger une glace me semblait tout indiqué. Je ne pus dissimuler ma déception quand il refusa, mais je bondis de joie à l’idée de me salir les menottes dans la graisse et le cambouis. Je m'arrêtai pour sautiller et mon visage s’éclaira. « C’est encore mieux que ce que j’espérais. Mais, j’n’avais rien prévu. J’n’ai rien apporté. » Je me désignai d’un geste ample de la main. Ma petite robe, fort coquette, ne survivrait pas à une séance de mécanique. « C’est à maman en plus. Si je lui ramène pleine de tâches, elle ne me prêtera plus jamais rien. Tu crois qu’il y aurait une salopette pas trop grande qui traîne dans le garage ? » Combien de fois ne m’étais-je pas répété d’apporter celle que m’offrit mon père pour mon sixième anniversaire. À la maison, je n’en avais plus besoin. Ma procrastination finira par me perdre. En attendant qu’il me propose une solution, j’attachai mes cheveux sans réduire l’espace entre nous. Tout contre lui, son bras autour de mon épaule, je me sentais en sécurité. J'étais invincible, inatteignable, prête à soulever des montagnes. « Dis-moi que c’est un truc super compliqué à faire, comme remplacer un embrayage ? C’est quelle voiture d’ailleurs ? » Intérieurement, je priais pour qu’il me propose de travailler avec lui sur un prototype rare. LE prototype. Celui qui occupa longtemps ses soirées. «Mhh... Je suis trop contente. Alors, je vais lancé les hostilités tout de suite, comme ça, on se déconcentre pas. D'accord ? Hier, je voulais te demander si tu aurais une petite place pour moi pour un stage. C’est au programme. Je dois intégrer une grosse société, dans le service juridique de préférence. Les autres, ils ont tous choisi des trucs un peu bateau. Genre, dans un cabinet d’avocat. D’ailleurs, on m’a proposé une place chez Hanson & Proctor. » Mensonge. Je n’avais pas postulé. Ça ne m’intéressait. J’étais une future avocate comme les autres pour cet énorme cabinet, soit une anonyme. Mais, n’était-ce pas leur logo qui me nargua lorsque je découvris les papiers du divorce ? N’était-ce pas une réaction de mon père que j’attendais ? N’étais-je pas en train de lui glisser une puce à l’oreille, celle qui sous-entendait qu’il était temps d’arrêter de me mentir ? « Mais, j'ai pas envie de travailler pour eux. Le droit de la famille, ça ne m'intéresse pas. Tu sais que j’ai toujours voulu bosser ici, avec toi, après mes études. Je me dis que c’est le moment d’être sûre que ça me plairait, que c’est vraiment dans mes cordes. Et, on se verrait toute la journée pendant 5 semaines. Tu serais d’accord ? »  




Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| Empty
MessageSujet: Re: Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul|   Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul| Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité. |Saul|
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» COUCOU : Trop d'idées de personnages HELP ME
» Tomber est permit du moment que tu sais te relever
» Questions à Saul
» saul and vera :: you should come, come over. we'll be hanging around now.
» ∴ saul ledger

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MURPHY'S LAW :: iv. part four / outside of hill head - london :: london :: racing kelev-
Sauter vers: