| | | you bruise so easily. |  |
| welcome to hill head ☽ member ∴ POSTS ENVOYES : 53 ∴ PSEUDO : kingshara. ∴ FACE : markel williams. ∴ CREDITS : bltmr (av). sosolands (sign). chrysalis (ic). top (quote).
∴ AGE : y'a pas d'âge pour se bouffer l’asphalte. ça fait vingt ans qu'il se prend le bitume en pleine face. il date du 25 décembre alors forcément, il a jamais pu encadrer les fêtes de noël. ∴ STATUT CIVIL : quand tes parents te disent de te méfier des gens comme lui, obéis. ∴ OCCUPATION : pute. pute. pute. lycéen illettré et dealer de fond des allées à temps partiel. ∴ ADRESSE : studio 07, old street.
∴ ABOUT YOU : literal fis du pute. sa mère pourrit en prison, son père au cimetière. rainer est né ici dans cette ville maudite avec une tombe à son nom pour acte de naissance. il sait pas vraiment lire, pas vraiment compter non plus. il se pointe au lycée pour toucher des aides de l'état et c'est tout. son vrai boulot c'est de faire le tapin pour se payer des conserves dégueulasses. il a pas d'avenir, pas d'ambitions ; il fait que ramper dans les rues de la ville, hagard, les poings toujours armés, la gueule toujours en sang. si t'habites dans le coin, c'est que tu l'as déjà vu. il était peut-être ne train de revendre de la came pour arrondir sa fin de semaine, il était peut-être en train de pisser dans ta poubelle. qui sait? traîner dans les bars, dans les allées, dans les flaques stagnantes mais surtout dans la misère, c'est son quotidien. c'est la vie pourrie d'un sale bâtard. c'est qu'il a que ça à faire, rainer. il s'ennuie, ici, rainer. il rêverai de se casser d'ici, rainer.
∴ SUJETS EN COURS : sara • livia • name • name • name • (2/5)  |  Sujet: you bruise so easily. Lun 11 Mar - 0:26 | |
|   rainer griffin
your parents warned you about people like me. you should have listened.  nom, prénom(s) ◇ les gens d’ici disent griffin, comme il dirait « sale bâtard ». quand on s’appelle comme ça, y’a même pas besoin de réfléchir à des insultes, tout le sait déjà que t’es un fils de pute. si t’es un griffin, t’es personne. t’es un moins que rien. tu comptes même pas assez pour que les autres te détestent. si t’es un griffin, c’est parce que dieu t’a en horreur. tu grandiras forcément pour devenir un sale type comme ton père ou une putain comme ta mère. si vraiment t’as une chance de pouilleux, tu cumuleras les deux. t’es un griffin alors tu finiras mal. on n’échappe pas à son nom, encore moins à son destin. en particulier s’il est néfaste. quand toute la ville est au courant, même toi, tu peux pas prétendre de l’ignorer. ton prénom, c’est rainer. ça vient de l’allemagne, ça veut dire « armée avisée ». un vrai nom de soldat. c’est vrai que ta mère te l’a donné avec amour, mais dans ce pays, on parle pas allemand. ici, ça fait penser à rien d’autre qu’à la pluie. il pleut partout où tu passes. si tu piges pas, c’est une métaphore pour dire que t’as la poisse et que tu la traine. si t’as toujours pas capté, ça veut dire « casse-toi ». âge, lieu de naissance ◇ vingt ans n’a jamais semblé aussi vieux. t’es né ici, à head hill, le 25 décembre 1998 sous des hospices pluvieuses. t’as même pas eu le droit au confort d’une naissance encadrée. t’es juste apparu comme ça, toi la petite créature non désirée, laissant entrevoir ta tête entre les jambes de ta mère. t’es un local, un gamin des envirions qu’à jamais vu le monde et qui ne le verra probablement jamais. les gens comme quoi viennent au monde dans leur cercueil et disparaissent sans laisser de traces. origines, nationalité ◇ tu détestes ta souveraine, tu maudis sa putain de chanson ; mais où que tu cours tu ne vois qu’elle et sa couronne et son royaume comme ta prison. la nationalité est anglaise. tu détestes ce pays, ses habitants, sa langue, sa monnaie, son drapeau. tu pisses à la raie de la reine et de son hymne abrutissant. mais ça fait des générations que les tiens viennent crever dans ce trou à rats. il y a longtemps, un griffin plus con que les autres a immigré des caraïbes et depuis, les choses n’ont fait que s’empirer. statut civil, orientation ◇ c’est pas que t’es célibataire, c’est plutôt que t’es seul, désemparé, abandonné au bord de la falaise sans aucune de chance de trouver le phare. t’aimes les filles mais y’en a pas une pour vouloir de toi. elles te détestent et elles ont raison. les rares qui te font de l’œil sont cinglées et t’as déjà assez à faire avec ta merde pour gérer celle d’une folle en manque de jugement. résultat : t’utilises ta main gauche quand tu te branles. tu prétends ne pas bander pour les mecs, et tu ne mens pas quand tu l’affirmes mais tu trompes personne, garçon. il suffirait de te payer suffisamment pour te faire changer de bord. quand on est aussi pauvre de toi, on se permet pas d’être regardant. occupation ◇ telle mère, tel fils n’a jamais été aussi vrai. le fils de pute vend son cul pour manger. t’es la prostituée des désespérés et des misérables, le trou de fond de ruelle, le derniers recours avec de se terminer à la main. tu vas aussi au lycée de temps en temps. tu te pointes que pour montrer ta gueule, pour faire savoir à l’état qu’on te scolarise et qu’il te retire pas le peu d’aide que tu touches. ça t’arrive de jouer les dealer aussi. tout ce qui se fait à l’abri de la lumière, t’es partant pour le faire. tu crèves la faim de janvier à décembre, il n’existe pas de job assez dangereux, assez dégradant, assez aberrant pour te faire dire non. en ville depuis ◇ toujours (25.12.98) où que tu cours, elle te rattrape. son haleine venue de la mer et chargée d’iode souffle, glaciale, dans ton oreille :″tu ne partiras jamais.″ traits de caractères ◇ la violence s’essouffle au bout de ses doigts, jaillissant comme un avertissement lisant attention, chien méchant. il n’est que sang et nerfs dans un étui de verre pilé. tout ce qui s’y frotte, s’y brise. sa façade est menaçante mais l’œil avisé voit percer la faiblesse dans la dureté de son regard. il suffit d’un battement de cil, d’une mâchoire mal armée, d’une infime part d’hésitation pour faire craquer la coquille et tomber sur un puit de néant. dans sa vulgarité trônent les relents d’une fragilité latente, vestige d’un temps gris, où ses côtes embrassaient bien plus souvent la semelle d’une botte que les contours de son palpitant. rainer, c’est rien qu’un voyou, un vaurien, un sauvage ; mais c’est pas comme si on lui avait laissé le choix. il a grandi en renforçant son reflexe reptilien : fight or flight. c’était fight à tous les coups. ça l’a pas rendu intelligent, c’est sûr – il est à peine lettré, le garçon – mais ça l’a gardé en vie. ce n’est jamais l’amour du mal, mais la nécessité de le faire. une chance pour lui, la mauvaise gaine est tenace. elle est loyale à la misère et elle ne connait qu’une seule loi : celle du plus fort. ″moi, tout ce que je veux, c’est dormir tranquille.″ groupe ◇ et tout à coup, tu ne sais plus nager. drowning. avatar, crédits ◇ markel williams, pinterest. ✰ BORN TO DIE (001) si la nuit est noire, c’est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars. la lumière toujours allumée pour veiller à garder les démons de l’autre côté du seuil, rainer ne dort jamais sur ses deux oreilles. surtout s’il fait noir. depuis tout petit, il panique dès que les lumières s’éteignent ; les poings serrées, le menton figé dans une expression de pure terreur. oiseau de nuit pourtant, il n’apprécie que très peu les recoins sombres éloignés des lampadaires. ironique pour celui qui n’agit que dans le monde métaphorique de l’ombre, que d’être effrayé par une simple baisse de clarté. (002) tous dans les poings, rien dans le crâne. son doigt suit les mots sur la page de tous les livres, ses lèvres les prononcent en silence mais les lettres se mélangent quand même. illettré de vingt ans, rainer bafouille sur tous les textes, fait trembler son stylo à chaque mot. quatorze ans : c’était la première fois qu’on lui tendait un bouquin. car à quoi bon être lettré quand on se sait se battre? quand on la a rage, comme lui? son enfance, c’était la plume ou le couteau. on n’impressione personne avec des phrases bien formées, on mange pour un mois en menaçant l’épicier d’une arme blanche. ses parents voyaient pas l’intérêt de le scolariser. les gamins comme lui se font les dents dans la rue. c’est ce qu’ils disaient en tout cas. il aura fallu que son père crève et que sa mère dégage en taule pour qu’il apprenne à reconnaître son prénom sur un mandat d’arrêt. (003) ivresse et décadence. cliff road s’habille de lumière tous les soirs de la semaine. les soirées près de la mer, rainer n’y est jamais invité. sa fête, c’est tout seul qu’il la fait et ça se termine toujours en pity party. le whisky passe de son contenant bon marché à ses lèvres gercées par la froideur de l’ennui. depuis la rue, à travers sa fenêtre, on ne voit qu’un garçon qui boit ; éméché et idiot, abandonné dans le brouillard qu’il a lui-même crée. ses pensées vagabondent comme des filets fumants s’échappant de tout ce qu’il s’entête à consumer. son nez saigne, pris d’assaut par le régiment blanc, ses pupilles se dilatent, amoureuse de l’ectasie artificielle qu’il trouve en pilules. autant qu’il les consomme, rainer vend ses instruments du déclin à tous ceux qui, de leur propre chef, s’invite à ce gala de la perdition. parfois fils de prince, souvent gamin des gouttières, sa clientèle défile, pressée de s’échapper de head hill, sinon pour la vie au moins le temps d’un trip. et rainer, peu scrupuleux quand il s’agit d’argent, n’est que trop heureux de guider ce troupeau mal éclairé tout droit dans la gueule du loup. drogues, alcool et déchéance ; avant on le faisait pour faire comme les autres. maintenant, les autres, c’est nous. (004) c’est étrange, remarquèrent les hommes. à la lumière du jour, les animaux nocturnes avaient tous l’air humain. pinocchio était le premier à le dire « je veux être un vrai petit garçon ». tout au fond d’une antre aveugle de virulence git le squelette de l’homme qu’il aurait pu être, de l’homme qu’il manifeste parfois. un sourire apparait comme un flash incertain, ouvrant le visage de rainer d’une courbure inconnue. un élan de compassion survit après des années à pourrir dans l’indifférence. une propension naturelle pour faire le bien ; une nécessité absolue de faire le mal. homme et homme-bête se font la guerre dans un même corps, c’est si facile de laisser gagner ses pires intentions. rainer est être de dualité, pris entre ce qu’il aurait pu être et ce qu’il est devenu. sa faiblesse transparait, bien trop évidente à celui qui observe et laisse deviner, sous la carcasse et les crocs, un garçon ridiculement ordinaire. le destin est si cruel. s’il n’avait pas été ce qu’il est, s’il n’avait pas été rainer, le sale bâtard, le fils de pute ; peut-être qu’il aurait été quelqu’un de bien. (005) un poupon sous ton sapin. il est arrivée comme une surprise. maman n’avait pas le ventre rond. elle ne savait pas ce qui allait lui tomber dessus. personne ne le savait. et pourtant, au matin du vingt-cinquième jour de décembre, allongée sur la table de la cuisine, haletante et paniquée, sabrina griffin a donné naissance à son premier et unique amour. on raconte que les dénis de grossesse ont des effets dévastateurs sur les mères. c’est vrai. celle de rainer n’a plus jamais été la même. elle n’avait jamais vraiment cru au destin, mais un bébé surprise à l’aurore de noël était un signe que même elle ne pouvait ignorer. rainer était aimé dès le premier regard. cette existence entière que maman avait fait grandir sans même la reconnaître, cet individu à moitié elle, cent pour cent lui, elle en est tombée folle dans l’instant. sabrina griffin avait toujours eu une vie misérable. son mari était un homme violent qu’elle avait épousé par dépit, sa maison tombait sous le poids de son infortune, rien ne semblait avoir de sens. jusqu’à ce qu’elle le mette au monde, lui. l’être le plus précieux. sa mère fut la première et probablement la seule personne à l’aimer de la sorte. rainer n’avait rien d’un miracle. il n’était même pas chanceux. né dans une famille miteuse et d’un déni total de grossesse, son histoire se prédestinait déjà à une fin douloureuse. au moins, en enfer où il se rendait probablement, il irait en tenant le main de sa maman. (006) parmi les loups. head hill a des allures de gueule de fauve, rainer grandit dans l’épicentre de tous les démons. les mains dans la boue, car c’est le sort qu’on réserve aux pouilleux, il cultive les bleus sur ses phalanges et les hématomes sur son flanc. le sol en guise de lit, le plafond gris en guise de ciel, dedans, comme dehors, tous les horizons ont des barreaux. papa n’a pas d’amour à donner à son fils, maman ne semble pas pouvoir en conjurer suffisamment pour sécher ses larmes. enfermé dans une roue immobile, un petit poussin se transforme en vilain petit canard. vois-tu, monsieur griffin est un brigand de premier ordre et à défaut d’être un bon père, il sait se faire bon professeur. rainer apprend à voler, à mentir, à casser des vitres et des dents avant même d’apprendre à lire. l’école, c’est pour les princes et les héritières. les morveux comme rainer se contentent de ce que le bitume enseigne. et la rue n’est pas professeure clémente. (007) enculé d’œdipe. des jours bleus, des jours noirs. enfance désolée se profilant doucement en adolescence désertique et toujours pas de changement. rainer vit dans un film obscure des années cinquante. il aime sa mère, exècre son père, il rêve du destin d’œdipe du lever au coucher. papa est mort. maman est en prison. rainer est seul. seul. seul. ce que tout le monde sait à head hill, le secret de polichinelle que les commères se partagent, le voilà : « la rumeur court que la mère griffin aurait tué le père griffin et c’est pas le plus juteux. à ce qui paraît le vieux utilisait son gamin comme glory hole pour clodo, histoire de s’acheter des clopes de meilleure qualité. quand maman l’a su, elle a pas supporté. un vrai bain de sang. maintenant, elle pourrit en taule. » il les entend murmurer sur son passage, rigoler dans son dos du mélodrame qui souille son blason. tout ce qu’on associe à son nom, c’est le cruor et le cruel. maman derrière les barreaux. papa six pieds sous terre. rainer soupire, lassé de sa fatalité. affublé d’un complexe œdipien depuis sa naissance, il aurait préféré la fin qu’on raconte dans les mythes grecs. pour rainer, il n’y aura pas la satisfaction d’avoir été celui à égorger son père ou la réalisation du fantasme freudien d’avoir baisé sa mère. tout ce que son histoire lui laisse, c’est le sentiment perdu d’avoir un jour été aimé et le souvenir vivide d’avoir été haï. mais le temps passe et pardonne tout, ne dit-on pas? il s’est passé six ans depuis le drame. plic. ploc. la pluie continue de tomber sur ses matins malheureux ; elle déverse ses ondées pour nettoyer les pêchés de la veille et réveille parfois quelques puissants torrents pour aller noyer les squelettes qu’on cache au placard. (008) après knox, le déluge. quatorze ans, entre prison et cimetière, c’est un rainer illettré et ahuri qui se retrouve abandonné. une chance pour lui, la détresse cherche toujours de nouvelles copines et c’est dans les allées ne menant nulle part qu’il finit par trouver son chemin. il rencontre un mec, un de ces types qu’on croise partout, ceux qui ont l’air d’avoir compris toutes les règles et comment les contourner. il rencontre son meilleur copain knox et knox, il lui sauve un peu sa vie pourrie à rainer. knox, il met un bouquin dans les mains de rainer et il lui dit quel son les lettres font quand on les met ensemble. knox, il fait plein de trucs génaux, il inscrit même rainer au lycée. un an de retard, un redoublement, vingt ans et toujours en senior year, à peine capable de lire des comptines ; mais payé tous les mois par l’état-providence pour sa présence en classe. c’est grâce à knox que tout va mal, mais d’une façon plutôt bien. knox il vient de la rue, ou c’est la rue qui vient de lui, on peut jamais en être sûr. c’est juste un gars qu’est apparu comme ça et qui a fait disparaître l’orage. (009) le roi des fantômes. cric. crac. dans la nuit, le plancher rongé grince et crisse, rainer sursaute. quand il ferme les yeux, il les voit parfois : les esprits, les croque-mitaines et le cadavre sanglant de son père. il rigole pas avec les morts, rainer. il coupe jamais à travers cimetière, ça l’amuse pas de jouer avec des planches ouija. les spectres et les goules, il les préfère dans les histoires qu’il ne sait pas lire. loin de lui entre les pages plutôt qu’en tant que population principale de ses cauchemars. il en connait pas beaucoup des nuits tranquilles. même sa veilleuse ne parvient plus à tenir à distance les terreurs nocturnes. puis y’a pas que les gargouilles qui rodent dans sa torpeur. son corps se crispe par habitude, dans l’attente des coups qu’il a toujours reçu. sa mâchoire se serre en défense, son dos s’humidifie en réponse. la tête pleine d’épines, rainer n’aime pas dormir seul. son lit solitaire ne lui rappelle que des fantômes. (010) j’accepterai volontiers de mourir là-bas, pour ne plus passer un seul jour ici. tous les jours il fixe la ligne d’horizon, se languissant de se casser d’ici. s’il a un jour eu une ambition, s’il a un jour aspiré à quelque chose de plus grand qu’un plat chaud, c’est ça : rainer rêve de voyages, il n’a de cesse de planifier son départ. alors il récolte des thunes. du moins, il essaie. petit à petit, il amasse jalousement une petite somme et à chaque nouveau billet, il se voit déjà dans un avion destination loin d’ici. tant pis si ça doit lui prendre une vie, rainer s’est fait une promesse : il ne mourra pas ici. griffin ou pas griffin ; peu importe la malédiction qui pèse sur son nom, peu importe les chances, peu importe le monde. cette ville ne sera pas son tombeau. head hill, sors tes flingues, ta loi de murphy, ton drama et toutes tes conneries si ça te chante. tu n’auras pas la peau de garçon. ✰ YOUNG AND BEAUTIFUL [size=10] pseudo, prénom / kingshara, amély. âge / dix-neuf ans. localisation / nord de la france. où avez vous trouver le forum / bazz. présence / 4/7. avis et plus / mamma likes it personnage / pré-lien de @penelope woods  - Code:
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<pris>MARKEL WILLIAMS</pris> ⟡ <pse>@"rainer griffin"</pse>
Dernière édition par Rainer Griffin le Dim 17 Mar - 1:18, édité 4 fois |
|  | | welcome to hill head ☽ member ∴ POSTS ENVOYES : 53 ∴ PSEUDO : kingshara. ∴ FACE : markel williams. ∴ CREDITS : bltmr (av). sosolands (sign). chrysalis (ic). top (quote).
∴ AGE : y'a pas d'âge pour se bouffer l’asphalte. ça fait vingt ans qu'il se prend le bitume en pleine face. il date du 25 décembre alors forcément, il a jamais pu encadrer les fêtes de noël. ∴ STATUT CIVIL : quand tes parents te disent de te méfier des gens comme lui, obéis. ∴ OCCUPATION : pute. pute. pute. lycéen illettré et dealer de fond des allées à temps partiel. ∴ ADRESSE : studio 07, old street.
∴ ABOUT YOU : literal fis du pute. sa mère pourrit en prison, son père au cimetière. rainer est né ici dans cette ville maudite avec une tombe à son nom pour acte de naissance. il sait pas vraiment lire, pas vraiment compter non plus. il se pointe au lycée pour toucher des aides de l'état et c'est tout. son vrai boulot c'est de faire le tapin pour se payer des conserves dégueulasses. il a pas d'avenir, pas d'ambitions ; il fait que ramper dans les rues de la ville, hagard, les poings toujours armés, la gueule toujours en sang. si t'habites dans le coin, c'est que tu l'as déjà vu. il était peut-être ne train de revendre de la came pour arrondir sa fin de semaine, il était peut-être en train de pisser dans ta poubelle. qui sait? traîner dans les bars, dans les allées, dans les flaques stagnantes mais surtout dans la misère, c'est son quotidien. c'est la vie pourrie d'un sale bâtard. c'est qu'il a que ça à faire, rainer. il s'ennuie, ici, rainer. il rêverai de se casser d'ici, rainer.
∴ SUJETS EN COURS : sara • livia • name • name • name • (2/5) | | Sujet: Re: you bruise so easily. Lun 11 Mar - 0:28 | |
|     i never had a chance to be soft.
i was always bloody knuckles and shards of glass.
i wanted people to be afraid to hurt me.
« tu vas aller en prison ? »
sabrina hoche la tête. entre ses mains tremblantes, le couteau laisse encore écouler quelques gouttes de sang qui viennent s’écraser contre le carrelage dans une cacophonie assourdissante. le moindre bruit semble s’être décuplé. le vrombissement du frigo pourrait faire trembler les murs de sa puissance, le cliquetis du plafonnier chantonne une musique que personne ne reconnait, la cuisine toute entière semble avoir pris vie. mais rainer n’entend que le bruit de son cœur qui bat à lui arracher les tympans. il n’ose pas regarder. ses yeux sont fixés sur le visage ensanglanté de sa mère. s’il laisse basculer son regard, il tombera nez à nez avec le cadavre. le corps morbide et encore chaud de son père. de son enculé de père. de son proxénète de père. de son criminel de père.
le corps de papa.
« tu devrais t’en aller avant que la police arrive. »
il est surpris par l’égalité de sa voix. il ne pleure pas, il tremble à peine, mais il a très envie de vomir. mais maman le regarde alors rainer fait semblant. son désarroi se glisse dans l’illusion d’un front vaillant et sabrina se jette une derrière fois dans le mirage que lui offre son fils. elle secoue la tête, incapable de prononcer le moindre mot. elle ne peut pas partir. elle a déjà appelé la police. et si elle disparaît, c’est lui qui sera accusé. elle mourrait cent fois du trépas le plus douloureux avant de laisser pareille tragédie arriver à son enfant. son tout petit. le seul qu’elle ait jamais aimé. elle le regarde de tout son saoul, emmagasinant le moindre de ses traits pour se rappeler de lui pour toujours. dehors, la nuit se pare de bleu et de rouge, le silence est percé par une sirène stridente, la porte est enfoncée par des hommes en uniformes. le reste, rainer s’en souvient comme d’une pensée sous extasie. l’ambulance, les menottes, les questions, le sang. les policiers, les voisins, les questions, le sang.
le sang.
le sang.
le sang.
tout ce sang.
le sang de papa.
rainer ne l’avait jamais aimé. c’était l’homme qui l’avait prostitué, battu. pire encore, c’était l’homme qui battait sa mère. mais c’était son père quand même. son enculé de père, son proxénète de père. son criminel de père.
et se rigidifiant tout juste sur le brancard, y’avait le corps de papa.
il déglutit avec difficulté. son regard rencontre enfin celui du mort, mal caché dans le body bag noir. la tête toute entière perce à travers le tissu, comme un pissenlit dans un champ de fleur. ces pissenlits qu’il ira bientôt bouffer par la racine. rainer se sent comme bloqué. son œillade ne parvient à se soustraire à l’hypnotisme du macabre. il a pourtant toujours détesté ce qui se rapporte à la mort. le temps s’étire entre le père, le fils – aucun signe du saint-esprit. dans un coin de sa mémoire, rainer se souvient : de temps en temps, quand il était particulièrement en colère, le père griffin forçait son fils à se tenir debout de dos, contre le mur de la cuisine et il se servait alors de lui comme cible pour lancer des bouteilles en verre. tremblant et terrorisé, il était évident que le gamin ne refusait jamais. une chance pour lui, papa ratait souvent sa cible. quand il l’atteignait cependant, rainer en gardait les marques pendant des jours. de retour dans le présent, il se met soudain à rire. un rire amer, un rire sans joie. le personnel présent tire une tête hébétée, ils doivent surement se dire que c’est le choc, que c’est nerveux mais ils ont tort. c’est pas pour ça qu’il se fend la poire, le rainer. ça n’a rien à voir. le truc qui le fait marrer, c’est sa propre stupidité. puis quand il s’arrête net, ça résout rien à la surprise de l’entourage. il se détourne du brancard et ne rigole plus du tout. son œil est devenu las de fixer l’homme qui les a tant fait souffrir sa mère et lui. qu’il a été idiot d’avoir un jour eu peur d’un type comme lui. il s’en rendait compte à présent : une fois vidé de leur sang, les tyrans n’avaient plus rien d’effrayants.
Dernière édition par Rainer Griffin le Dim 17 Mar - 1:13, édité 1 fois |
| | | | welcome to hill head ☽ staff ∴ POSTS ENVOYES : 289 ∴ PSEUDO : emy. ∴ FACE : alyssa lynch. ∴ MULTICOMPTES : myra, june. ∴ CREDITS : myself.
∴ AGE : vingt-deux ans. ∴ STATUT CIVIL : des amourettes de passage, rien de trop sérieux. elle ne fait que prétendre qu'elle connaît tout des choses de l'amour. ∴ OCCUPATION : chanteuse pop-rock, qui rêve de devenir grande. ∴ ADRESSE : une villa sur cliff road.
| | Sujet: Re: you bruise so easily. Lun 11 Mar - 11:05 | |
| vas-y, je veux trop qu'il pisse dans la poubelle de liv  (j'ai tellement ri  ) j'ai tellement dévoré ce que t'as écrit, puis ta plume sérieux, garde moi quelque chose  bienvenue parmi nous chat  |
| | | | welcome to hill head ☽ staff ∴ POSTS ENVOYES : 367 ∴ PSEUDO : vaas ∴ FACE : tom badass hardy ∴ MULTICOMPTES : ovcanič (bernthal) & shelby (labeouf) ∴ CREDITS : shotgun
∴ AGE : quarante et une foutues années qu'il assoit son autorité. tout ça a commencé loin de londres et de ses pavés structurés. c'est l'air israélien qu'il a pour la première fois respiré. (treize novembre) ∴ STATUT CIVIL : y'a toujours l'coeur qui bat, c'est évident, marié parce qu'il l'aime passionnément. mais y'a pas si longtemps, elle a demandé le divorce. les papiers insolents qui trônent sur la table, il les signe pas, parce qu'il en a pas la force. ∴ OCCUPATION : figure de notoriété, un visage que tout l'monde connaît, il a sous son aile une écurie de courses qu'il a créée. une fortune renommée, une légalité qui a jamais existé. derrière son apparence bien calculée, ledger est un habile trafiquant d'armes et de drogues. la violence pour encre, il est le roi sur son trône, son histoire dont il écrit le prologue. ∴ ADRESSE : (#45) cliff road.
∴ SUJETS EN COURS :
◇ vera ◇ yiska ◇ intrigue ◇ sara | | Sujet: Re: you bruise so easily. Lun 11 Mar - 11:23 | |
| blblblblbl, j’aime tellement, c’est quoi ces pré-liens de malade ? vous êtes beaux, vous sentez le chocolat chaud. bienvenue à la maison et si t’as la moindre question, hésite pas. |
| | | | welcome to hill head ☽ member ∴ POSTS ENVOYES : 23 ∴ PSEUDO : Catblack ∴ FACE : Nina Dobrev ∴ MULTICOMPTES : Aucun pour le moment ∴ CREDITS : TAG
∴ AGE : 26 ans ∴ STATUT CIVIL : Célibataire mais mon cœur appartient a quelqu'un ∴ OCCUPATION : Infirmiere | | Sujet: Re: you bruise so easily. Lun 11 Mar - 11:46 | |
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| | | | welcome to hill head ☽ member ∴ POSTS ENVOYES : 69 ∴ PSEUDO : sean ∴ FACE : Jared Leto ∴ CREDITS : MORPHINE. (avatar) ; x-mars (sign)
∴ AGE : 42 ans ∴ STATUT CIVIL : il est marié à Myra, père de Maeve (disparue depuis 5 ans)et Finn. ∴ OCCUPATION : pilote de Kelev Racing + vendeur d'une boutique d'instruments de musique ∴ ADRESSE : 75, old street quand sa femme ne le vire pas de la maison
∴ ABOUT YOU : Damon n’est pas le genre de gars qui vous racontera sa vie. Seulement s’il vous fait confiance. En revanche, si vous avez le malheur de trahir cette confiance, il vous le fera payer jusqu’en enfer. Il n’y a pas plus rancunier que lui. ⟡ Il est marié, il a deux enfants, Maeve et Finn âgés de 14 et 12 ans. ⟡ Maeve, sa fille ainée a toujours eu une place plus qu’importante pour son père. Avoir une fille est toujours très spécial pour un père et à sa disparition, Damon a perdu la raison. Si au départ il ne dormait plus et partait à sa recherche sans relâche, oubliant de prendre soin de lui, se laissant aller, il a vite sombré dans la drogue et l’attentisme et la fatalité, anéanti par la mort possible de la prunelle de ses yeux. ⟡ Il emmène son fils partout où il va si Myra ne peut pas s’en occuper. ⟡ Il est autodidacte et il a appris à faire de la musique tout seul. Depuis de nombreuses années, il chante et joue de la guitare pour se faire de l’argent, que ce soit dans la rue quand il était adolescent ou même dans les bars. Il fait même des représentations dans le pub de sa femme. ⟡ Damon est plutôt extravagant. Il a toujours suivi sa propre mode et cela a donné des résultats capillaires assez fous, mais aussi des choix vestimentaires si originaux qu’on aurait pu croire qu’il était la victime d’un styliste un peu fou. Il se fiche bien du regard des autres. ⟡ Il possède plusieurs tatouages dont les significations restent mystérieuses tant il ne souhaite pas s’étendre. ⟡ Il se confie rarement sur ses états d’âme, même à sa femme. Il intériorise, préférant s’en sortir tout seul, sauf qu’il replonge sans arrêt dans ses travers. ⟡ La drogue exceptée, il a plutôt une bonne hygiène de vie, se nourrissant plutôt bien et pratiquant du sport, comme l’escalade, qu’il aime surtout pratiquer dans la nature. ⟡ Il se sent bien dans un environnement naturel, il aime le bruit de l’eau, le vent dans ses cheveux, les odeurs des plantes diverses… Il est un amoureux de la nature et de la cause animale. ⟡ Il est assez brut de décoffrage, il ne prendra pas de pincettes pour vous dire ce qu’il pense. ⟡ Il défend la cause des plus démunis et vous le verrez souvent partager sa nourriture ou proposer un café aux sans-abris, ayant été l’un des leurs pendant des années. ⟡ Son couple a subi de nombreuses ruptures mais son amour pour Myra est si profond qu’il pense qu’il ne pourra jamais cesser de l’aimer. ⟡ Dans le magasin d’instruments, comme il n’a pas toujours beaucoup de monde, il se plait à jouer des instruments et de pousser la chansonnette. Ca fait sourire les clients parfois. ⟡ On lui a toujours dit qu’il ne faisait pas son âge, il le prendra toujours comme un compliment. ⟡ Il est lève-tôt et couche-tard, il n’a pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil. ⟡ Il lui arrive de discuter en ligne avec des gens qui sont dépressifs et qui se sentent mal dans leur peau. Il met toujours un point d’honneur à essayer de leur faire apprécier la vie et de poursuivre leurs efforts.
| | Sujet: Re: you bruise so easily. Lun 11 Mar - 13:38 | |
| Bienvenue par ici petit dealer !  |
| | | | welcome to hill head ☽ member ∴ POSTS ENVOYES : 53 ∴ PSEUDO : kingshara. ∴ FACE : markel williams. ∴ CREDITS : bltmr (av). sosolands (sign). chrysalis (ic). top (quote).
∴ AGE : y'a pas d'âge pour se bouffer l’asphalte. ça fait vingt ans qu'il se prend le bitume en pleine face. il date du 25 décembre alors forcément, il a jamais pu encadrer les fêtes de noël. ∴ STATUT CIVIL : quand tes parents te disent de te méfier des gens comme lui, obéis. ∴ OCCUPATION : pute. pute. pute. lycéen illettré et dealer de fond des allées à temps partiel. ∴ ADRESSE : studio 07, old street.
∴ ABOUT YOU : literal fis du pute. sa mère pourrit en prison, son père au cimetière. rainer est né ici dans cette ville maudite avec une tombe à son nom pour acte de naissance. il sait pas vraiment lire, pas vraiment compter non plus. il se pointe au lycée pour toucher des aides de l'état et c'est tout. son vrai boulot c'est de faire le tapin pour se payer des conserves dégueulasses. il a pas d'avenir, pas d'ambitions ; il fait que ramper dans les rues de la ville, hagard, les poings toujours armés, la gueule toujours en sang. si t'habites dans le coin, c'est que tu l'as déjà vu. il était peut-être ne train de revendre de la came pour arrondir sa fin de semaine, il était peut-être en train de pisser dans ta poubelle. qui sait? traîner dans les bars, dans les allées, dans les flaques stagnantes mais surtout dans la misère, c'est son quotidien. c'est la vie pourrie d'un sale bâtard. c'est qu'il a que ça à faire, rainer. il s'ennuie, ici, rainer. il rêverai de se casser d'ici, rainer.
∴ SUJETS EN COURS : sara • livia • name • name • name • (2/5) | | Sujet: Re: you bruise so easily. Lun 11 Mar - 14:24 | |
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| | | | welcome to hill head ☽ newbie ∴ POSTS ENVOYES : 17 ∴ PSEUDO : pop corn ∴ FACE : kichigina ∴ CREDITS : miserunt
∴ AGE : majorité sous le bras, les yeux dans le ciel. suis-je éternelle? | | Sujet: Re: you bruise so easily. Lun 11 Mar - 15:59 | |
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| | | | welcome to hill head ☽ staff ∴ POSTS ENVOYES : 680 ∴ PSEUDO : shotgun, marion. ∴ FACE : charlie hunnam. ∴ MULTICOMPTES : camilla (portman), jean (arjona), leo (nekfeu) ∴ CREDITS : ©january blues (ava), ©tumblr (gifs) and ©vocivus (sign)
∴ AGE : trente-huit années écoulées dans un rythme effréné. il se fiche pas mal de la quarantaine à venir. ∴ STATUT CIVIL : célibataire, l'coeur arraché. il a aimé avant de se faire abandonner. il préfère la solitude de son âme à l'illusion d'être aimer par un mensonge. ∴ OCCUPATION : patron du red lion. les nuits sont sa came. roi des soirées alcoolisées et des petits sachets. il gère d'une main de maître ses petits pions. ∴ ADRESSE : (#56) solent road. un duplex qu'il partage avec son frère depuis six mois.
∴ ABOUT YOU : M O O D B O A D -- c'est l'armée qui l'a forgé. passant du gamin violent des rues à l'adulte presque exemplaire qu'il est ∴ il fume clope sur clope et traine dans son sillage l'odeur du tabac et du vieux cuir de son blouson. il a l'allure des mauvais gars mais le coeur plus généreux qu'il n'y parait ∴ la loyauté, elle coule dans ses veines depuis des années. son frère, son enclume. il fait tout pour les êtres aimés ∴ le red lion, son exutoire, sa came personnel, son bébé. il ne pourrait faire sans. dort pratiquement là bas depuis qu'elle a déserté ses draps ∴ fanatique des voitures de collection, il possède une chevrolet coupé de 65. son bébé. il l'a entièrement retapé ∴ l'alcool le rend mauvais, violent à souhait. alors, le blondinet évite de s'y perdre au risque de vrillé.
 R I D L E Y / and all your monsters in the night they come to life, so you embrace them in the hope that you'll survive. ---------- ☆☆ chaos, salvation, broken heart, violence, punishment, blood, alcohol, memories, brother blood, adrenalin, kiss, love, friendship, troublemaker.
∴ SUJETS EN COURS : anja(4) ∴ romy ∴ chris ∴ alma ∴ intrigue ∴ iris | | Sujet: Re: you bruise so easily. Lun 11 Mar - 19:11 | |
| bah. vous débarquez tous en même temps. genre vos gueules, les pré liens, vos plumes  bienvenue sur l'forum |
| | | | welcome to hill head ☽ member ∴ POSTS ENVOYES : 53 ∴ PSEUDO : kingshara. ∴ FACE : markel williams. ∴ CREDITS : bltmr (av). sosolands (sign). chrysalis (ic). top (quote).
∴ AGE : y'a pas d'âge pour se bouffer l’asphalte. ça fait vingt ans qu'il se prend le bitume en pleine face. il date du 25 décembre alors forcément, il a jamais pu encadrer les fêtes de noël. ∴ STATUT CIVIL : quand tes parents te disent de te méfier des gens comme lui, obéis. ∴ OCCUPATION : pute. pute. pute. lycéen illettré et dealer de fond des allées à temps partiel. ∴ ADRESSE : studio 07, old street.
∴ ABOUT YOU : literal fis du pute. sa mère pourrit en prison, son père au cimetière. rainer est né ici dans cette ville maudite avec une tombe à son nom pour acte de naissance. il sait pas vraiment lire, pas vraiment compter non plus. il se pointe au lycée pour toucher des aides de l'état et c'est tout. son vrai boulot c'est de faire le tapin pour se payer des conserves dégueulasses. il a pas d'avenir, pas d'ambitions ; il fait que ramper dans les rues de la ville, hagard, les poings toujours armés, la gueule toujours en sang. si t'habites dans le coin, c'est que tu l'as déjà vu. il était peut-être ne train de revendre de la came pour arrondir sa fin de semaine, il était peut-être en train de pisser dans ta poubelle. qui sait? traîner dans les bars, dans les allées, dans les flaques stagnantes mais surtout dans la misère, c'est son quotidien. c'est la vie pourrie d'un sale bâtard. c'est qu'il a que ça à faire, rainer. il s'ennuie, ici, rainer. il rêverai de se casser d'ici, rainer.
∴ SUJETS EN COURS : sara • livia • name • name • name • (2/5) | | Sujet: Re: you bruise so easily. Lun 11 Mar - 19:29 | |
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| | | | welcome to hill head ☽ member ∴ POSTS ENVOYES : 91 ∴ PSEUDO : S. ∴ FACE : Lily-Rose Depp ∴ CREDITS : Shiya - tumblr
∴ AGE : 19 ans ∴ STATUT CIVIL : Célibataire. ∴ OCCUPATION : Etudiante en droit. ∴ ABOUT YOU : 1.Sara ne connaît qu’une seule solution pour soigner une baisse de morale : le shopping. Lécher les vitrines de luxe, fouiller les étalages des friperies, essayer toutes les chaussures d’une boutique spécialisée… rien n’est assez bien ou trop beau tant qu’elle se remonte le moral. Le must, c’est de se prêter au jeu en compagnie de sa maman. Elle est entourée, Sara. Il gravite autour d’elle beaucoup de monde, d’amies également, mais la seule femme en qui elle a confiance, c’est Camilla. Elle n’a que très peu de secrets pour elle et, bien qu’elle soit majeure, elle n’hésite pas à se réfugier au creux de ses bras si elle en ressent le besoin. 2. Passionnée de mécanique, elle apprit en compagnie de son père alors qu’elle n’était qu’une enfant. C’était leur rituel, celui du dimanche. Sara avait décrété que cette journée leur était réservée et, Saul, il se plia aux exigences de sa princesse. Il lui apprit à changer un filtre à air, à reconnaître la moindre panne juste à l’oreille. Avec lui, elle révisa des moteurs et remplaça des embrayages défectueux. Arbres à cames, courroie d'administration et carburateur sont des mots loin d’être étrangers à son vocabulaire. Aujourd’hui, ni l’un ni l’autre n’ont forcément le temps de se réunir hebdomadairement, mais ils n’oublient pas qu’ils ont, ensemble, une vieille bécane et une vieille bagnole, à réparer, juste pour elle. 3. Parce que les chiens ne font pas les chats, si elle partage la passion des moteurs avec papa, elle s’est toujours beaucoup intéressée à la décoration. Dans son souvenir, elle s’asseyait auprès de sa maman et elles feuilletaient ensemble des magazines. Quelques fois, il lui est arrivé d’aider à remettre en couleur, à réinventer un objet ou à donner son avis sur l’achat d’un meuble ou l’autre. Elle était petite quand elle décora sa chambre et Dieu qu’elle fut fière de la joie de sa mère plus que satisfaite du résultat. 4. Sara, elle ne boit pas pour le plaisir. On ne la trouve avec de l’alcool à la main que pour parader. Vin rouge ou champagne, elle le sirote et ne finit jamais son premier verre. Pourtant, le goût est plaisant, plus encore s’il y a des bulles. Malheureusement, cette crainte de perdre le contrôle d’elle-même, d’une situation et, pire, de sa vie l’angoisse au plus haut point. Trop souvent elle a contemplé, d’un œil effaré, des types ou des gamines, jusqu’alors respectables, se transformer en pitoyables épaves. Hors de question que ça lui arrive… faudrait-il qu’elle aime jusqu’à la souffrance pour déposer les armes et lâcher prise. 5. Petite – elle devait avoir cinq ans - elle a failli mourir noyée tandis qu’elle jouait au bord d’une piscine. Un homme l’a poussée par inadvertance. Elle ne savait pas nager. Son père, son héros l’a sauvée tandis qu’elle s’imaginait déjà morte. Depuis, elle n’a plus jamais remis les pieds dans l’eau chlorée d’une piscine. Au mieux, elle se baigne à la plage, si l’eau ne dépasse pas sa taille, mais ce n’est pas sa tasse de thé. Elle préfère s’essayer au beach-volley, lire un bouquin sur un transat et sous un parasol, se balader au bord de l’eau, mais s’éloigner du bord à plus d’un mètre ? Jamais sans une personne de confiance, et qu’importe son âge… 6. Dans son enfance, elle cultiva le rêve assumé de travailler avec son père ou avec sa mère. La psychologie ne lui plaisant pas vraiment, elle hésita entre la médecine ou le droit. Elle opta pour son dernier choix. Pourrait-elle être plus utile à son père qu’en étant capable de défendre ses intérêts ? Qu'en l'aidait à choisir ses placements ? Qu'en négociant avec lui ses sponsors ? Elle étudie fort pour atteindre cet objectif. 7. Elle s’est essayée à la danse classique et à l’athlétisme, mais ces sports n’éveillèrent en elle aucune passion. En revanche, elle se révéla dans la musique et le wing chun, art martial adapté à sa frêle silhouette et à sa nervosité. Ainsi, joue-t-elle du piano et du violoncelle. Récemment, elle s’est essayée à la guitare, pendant un blocus. Quant à la boxe chinoise, c’est son exutoire. Elle l’aide à canaliser son énergie. Elle la rassure au quotidien. 8. Elle est dotée d’une mémoire auditive hors-norme. Pour ses études, c’est un atout. Elle assimile près de 75% de la matière en participant au cours. Dans son quotidien, c’est une plaie pour elle et pour les autres. Elle n’oublie jamais ce qui l’a rendue particulièrement heureuse ou malheureuse. Elle compare d’ailleurs son cerveau à un placard aux mille tiroirs qu’elle ouvre au besoin pour ressortir les vieux dossiers. Elle les utilise alors à bon ou à mauvais escient, selon le cas, blessant, parfois, obtenant, toujours. 9. Elle ne porte pas de parfum. Juste de l’essence de patchouli. C'est fort, mais ça sent bon. Elle aime parce que c’est identitaire. Tout le monde sait qu’elle approche rien qu’en humant l’air. 10. Elle a fumé sa première cigarette à l’âge de 16 ans. Elle cherchait à impressionner un mec qui, en apparence, ne la regardait pas. Depuis, elle n’a jamais arrêté, mais n’en fait certainement pas l’étalage. Elle ignore comment ses parents réagiraient et s’il est bien quelque chose qui l’effraie, c’est de les décevoir. Pour demeurer leur plus belle réussite, pour que le regard qu’ils posent sur elle ne change jamais, elle ne peut se permettre d’être tout à fait honnête. Certes, elle ne cultive que peu de secrets, mais il en est, quelques-uns, en particulier lorsqu’ils concernent ses histoires d’amour souvent interdites. C’est inconscient évidemment. Elle n’est pas bien différente des autres filles de son âge. Elle rêve, elle aussi, d’une histoire d’amour sans complexité, d’un homme qui l’adorerait et qu’elle aimerait en retour. Sauf qu’elle s’embrigade systématiquement dans des relations aux lendemains incertains à cause de l’âge, du statut, du métier ou de la proximité avec son jaloux de père. Ce n’est pas vraiment sa faute. Elle en sait si peu sur l’amour… elle ne connaît que le modèle de Camilla et Saul : passionné jusqu’à la souffrance parfois, faits de cris, de larmes, d’éclats de rires et de tendresse, beaucoup de tendresse. Du moins, était-ce ce qu’elle s’était toujours imaginée jusqu’ici…11. Elle a hérité de l’indécision de sa mère. Alors, pour s’aider à trancher, elle fait des listes… .
| | | | | welcome to hill head ☽ member ∴ POSTS ENVOYES : 53 ∴ PSEUDO : kingshara. ∴ FACE : markel williams. ∴ CREDITS : bltmr (av). sosolands (sign). chrysalis (ic). top (quote).
∴ AGE : y'a pas d'âge pour se bouffer l’asphalte. ça fait vingt ans qu'il se prend le bitume en pleine face. il date du 25 décembre alors forcément, il a jamais pu encadrer les fêtes de noël. ∴ STATUT CIVIL : quand tes parents te disent de te méfier des gens comme lui, obéis. ∴ OCCUPATION : pute. pute. pute. lycéen illettré et dealer de fond des allées à temps partiel. ∴ ADRESSE : studio 07, old street.
∴ ABOUT YOU : literal fis du pute. sa mère pourrit en prison, son père au cimetière. rainer est né ici dans cette ville maudite avec une tombe à son nom pour acte de naissance. il sait pas vraiment lire, pas vraiment compter non plus. il se pointe au lycée pour toucher des aides de l'état et c'est tout. son vrai boulot c'est de faire le tapin pour se payer des conserves dégueulasses. il a pas d'avenir, pas d'ambitions ; il fait que ramper dans les rues de la ville, hagard, les poings toujours armés, la gueule toujours en sang. si t'habites dans le coin, c'est que tu l'as déjà vu. il était peut-être ne train de revendre de la came pour arrondir sa fin de semaine, il était peut-être en train de pisser dans ta poubelle. qui sait? traîner dans les bars, dans les allées, dans les flaques stagnantes mais surtout dans la misère, c'est son quotidien. c'est la vie pourrie d'un sale bâtard. c'est qu'il a que ça à faire, rainer. il s'ennuie, ici, rainer. il rêverai de se casser d'ici, rainer.
∴ SUJETS EN COURS : sara • livia • name • name • name • (2/5) | | | | | welcome to hill head ☽ staff ∴ POSTS ENVOYES : 10 ∴ PSEUDO : moglobine (manon) ∴ FACE : boyd. ∴ MULTICOMPTES : anja (adelaide k.), monroe (astrid b-f.) ∴ CREDITS : saccage. (av)
∴ AGE : trente-sept ans. ∴ STATUT CIVIL : chien affamé. dix ans sans s'faire tripoter. pas de myocarde dans sa cage thoracique. ∴ OCCUPATION : membre de l'armée républicaine irlandaise (ira), propriétaire de funeral duff, une entreprise de pompe funèbre. ∴ ADRESSE : cliff road.
| | | | | welcome to hill head ☽ staff ∴ POSTS ENVOYES : 289 ∴ PSEUDO : emy. ∴ FACE : alyssa lynch. ∴ MULTICOMPTES : myra, june. ∴ CREDITS : myself.
∴ AGE : vingt-deux ans. ∴ STATUT CIVIL : des amourettes de passage, rien de trop sérieux. elle ne fait que prétendre qu'elle connaît tout des choses de l'amour. ∴ OCCUPATION : chanteuse pop-rock, qui rêve de devenir grande. ∴ ADRESSE : une villa sur cliff road.
| | Sujet: Re: you bruise so easily. Dim 17 Mar - 18:55 | |
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| | | | welcome to hill head ☽ member ∴ POSTS ENVOYES : 53 ∴ PSEUDO : kingshara. ∴ FACE : markel williams. ∴ CREDITS : bltmr (av). sosolands (sign). chrysalis (ic). top (quote).
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∴ SUJETS EN COURS : sara • livia • name • name • name • (2/5) | | | | | | | Sujet: Re: you bruise so easily. | |
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| | | | | | you bruise so easily. | |
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