[f/libre] aux choix ∴ a trash for a better trash.

l'histoire est extrêmement libre. peut-être même un peu trop. je vous donne les pistes imaginées pour concorder au petit Wolf.

Citation :

Tu ne sais pas si c'est la détresse dans son regard qui t'attirais autant. Ou la douceur de ses mains derrière chaque parole massacrante. Ce désir de vouloir être quelque chose pour quelqu'un a été mépris pour un amour véridique. L'amour, concept irrégulier, inconnu, si peu maîtrisé. Elle était venue à toi, parce que tu tentais de t'instaurer dans le réseau de stupéfiants. Les larmes aux yeux, le visage endolori. Battu par son homme, disait-elle. Tu lui avais fournis ta plus récente création. Tu l'avais contrôlée. Une relation de dépendance sur un lit qui craque sous chaque coup de bassin. Elle l'avait laissé pour toi, tu l'as laissé pour eux. (il y a trois ans).

donc. la belle s'est mariée (la durée est au choix) à l'homme de ses rêves. ce sourire magnifique. cette chevelure agréable. ces gestes enivrants. sans savoir qu'une fois l'anneau au doigt et la porte fermée, une porte de l'enfer s'ouvrait devant elle. victime de violence domestique. de mépris. visite secrète à l'hôpital pour se faire soigner. le public devenait une scène angoissante. où les amitiés s’effritent par obligation. où le doute se met à planer, à l'étouffer. où les larmes ne fait qu'un avec le quotidien. le réalité devenait un poids. une façade cassée. elle devait s'échapper. sans jamais parvenir à retirer les chaînes psychologiques qui la liait à son homme. à son bourreau.

elle l'approche. l'angoisse dissimulée derrière des verres fumés. elle tremble, elle n'ose pas, elle recule, elle se tourne. puis elle respire. elle s'approche dans la nuit de ce démon singulier. cette chevelure sombre et cette mâchoire carrée. il l'accueil avec mordant. "c'est moi qui devrait m'cacher et c'est toi qui porte les lunettes fumées. c'est la nuit, tu l'sais ça ?" et elle ne parvenait pas à répliquer. encore incertaine de sa décision. sans savoir si ce qu'il tenait dans le creux de sa main allait vraiment alléger ses pensés. ou désagréger son âme. les esprits lacérés s'échangèrent des mots. courts, directifs. une poignée d'argent. et la belle demande innocemment s'il n'avait pas quelque chose de brutal. quelque chose qui fait mal. qui pourrait arrêter un coeur dans sa violence. et il aperçu sa mâchoire crispée. ses poings serrés. princesse avait mal. et sans savoir se retourner vers la police pour s'aider, elle lève un regard humide vers un dealer de bas-marché.

elle venait de se glisser dans la gueule d'une vipère venimeuse. elle revenait vers lui, sans comprendre ce qu'il lui arrivait. sans savoir qu'une dépendance s'injectait à petites échelles dans ses veines sinueuses. mais lui, il comprenait. et les fils se liaient à ses muscles. et il tenait les morceaux de bois dans les airs. elle devenait un pantin derrière chaque échange discrète. derrière chaque pas franchis. derrière chaque contact ardent, lèvres effleurées. plus elle voyait cette nouvelle entité démoniaque, plus les coups pleuvaient une fois à la maison. et un soir elle ramena une odeur masculine différente. et elle craint pour sa vie, une fraction de seconde. elle gueule. elle recule. elle abandonne. elle le quitte. pour une vie meilleure espère t-elle. sans savoir que lorsqu'elle pèsera sur la sonnette du dealer, elle se noiera sous une réaction méprisante. et elle fera face à son impulsivité et son idiotie monumentale. et la porte se referme, sans qu'elle ne puisse se retourner vers personne.

WOLFGANG BROCK ft. david prat.

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c'était un poisson facile à pécher pour toi. tu regardais ses larmes, sa rage qui dissimulait une faiblesse et une souffrance inestimable. et tu savais que tu pouvais jouer avec elle. derrière chaque transaction. derrière chaque abandon. et tu l'amenais chez toi. et tu profitais de son corps à l'esprit défoncé avec une douceur que tu savais essentielle pour qu'elle soit comblée. pour qu'elle s'abandonne à toi. qu'elle crève progressivement dans tes bras. votre relation, toujours professionnelle selon toi. jamais sentimentale. même si elle te contactait essentiellement pour te voir. elle te faisait perdre ton temps. tu lui as bien fait croire que vous deux, ça pouvait donner quelque chose de beau. mais lorsque les choses allaient s'officialiser : tu claquas tout pour un prostitué du coin. et tu rejetas votre passion fictionnelle dans les poubelles.